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Le cancer du sein deuxième cause de mortalité par cancer chez les vahine

©Pascal Bastianaggi

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes, même si le plus mortel reste le cancer du poumon. Ce qui veut dire que, s’ils sont pris à temps, la grande majorité des cancers du sein se soignent. Pour cela, une seule arme : le dépistage. C’est à cet effet, que partout dans le monde, le mois d’octobre est synonyme de mobilisation et de sensibilisation autour du cancer du sein.

Si pour certains cancers, comme celui du poumon, il y a des comportements à risque connus de tous. Pour le cancer du sein, il n’y en a pas. Les deux seuls facteurs principaux d’aggravation du risque de contracter un tel cancer sont l’âge et le sexe de la personne. Et la médecine ne peut malheureusement rien pour ces deux facteurs.

La seule arme dont elle dispose pour prévenir le cancer du sein reste le dépistage. Ce que confirme le docteur Carole Lafargue, en charge du dépistage du cancer du sein et de l’utérus à la direction de la Santé.

Si  la tranche d’âge des 50/75 ans est la plus touchée, cela ne veut pas dire pour autant qu’avant cette barre « fatidique » il n’y a pas besoin d’examen.

A l’écoute de ces éléments, on prend pleinement conscience de la nécessité des opérations médiatiques et de communication comme « Octobre Rose ». D’autant que, rappelons-le, le cancer du sein est la deuxième cause de mortalité par cancer chez la femme en Polynésie. On enregistre chaque année de 130 à 140 nouveaux cas par an de femmes atteintes par cette pathologie.

Si le nombre de dépistages effectués augmente d’années en années, de nombreuses femmes prenant conscience des risques qu’elles encourent, la présidente de la Ligue contre le Cancer en Polynésie, Patricia Grand, estime cependant que beaucoup de femmes hésitent à se faire dépister par crainte du verdict. Et c’est là que les hommes ont un rôle à jouer !

Rappelons que le dépistage est gratuit tous les deux ans pour les femmes de plus de cinquante ans. Si certaines, qui ne rentrent pas dans ces critères, ont des doutes, elles peuvent se rendre chez le radiologue directement sans pour autant avoir une ordonnance.

Quel programme ?

Pour cette édition 2018 d’Octobre Rose, la direction de la Santé promet une forte mobilisation de ses effectifs et des communes de Polynésie pour organiser des manifestations pour inciter au dépistage. Des messages de prévention seront déclinés dans les médias. La commune de Papara organisera une marche rose ainsi qu’un concours du plus beau service rose au sein de la mairie.

A la presqu’île, l’hôpital de Taravao lancera un concours du plus beau service. Les Australes ne seront pas en reste avec un concours du plus bel objet artisanal autour du thème du dépistage.

Aux Marquises, un professionnel de la santé se rendra dans toutes les vallées pour rencontrer, informer et mobiliser les femmes autour du cancer du sein.

Le programme détaillé des actions d’Octobre Rose en Polynésie

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1 Commentaire

  1. Dr. TETERCHEN Daniel
    7 octobre 2018 à 8h03 — Répondre

    La recherche américaine à prouvé que les pesticides sont responsables de 50% des cancers du sein chez la femme dans le monde entier! La Polynésie détient le triste record du monde du taux de pesticides mesuré sur ses fruits et légumes, entre 50 et 350 fois les normes européennes. Cette étude a été publiée dans la Depêche sur une double page, malheureusement dans l’édition peu lue du dimanche. La prévention passe par une politique de santé imposant des normes strictes et précises, à l’encontre bien-sur de l’intérêt des importateurs de ces produits

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