INTERNATIONAL Le carnaval de Nice sous haute sécurité AFP 2017-02-09 09 Fév 2017 AFP Nice (AFP) – La 133e édition du carnaval de Nice, l’un des plus célèbres du monde, s’ouvrira samedi sous haute surveillance, un grand rendez-vous touristique maintenu par cette ville de la Côte d’Azur malgré le traumatisme de l’attentat du 14 juillet, qui avait fait 86 morts. La parade évitera la Promenade des Anglais, où un Franco-Tunisien avait lancé un camion dans la foule le soir de la fête nationale française. Aucun événement n’est autorisé sur ce boulevard longeant la mer Méditerranée jusqu’au premier anniversaire de l’attaque, par respect envers les victimes. « Jamais le niveau de sécurité n’a été aussi élevé sur un événement de cette nature à Nice », assure le préfet des Alpes-Maritimes, Georges-François Leclerc. Le carnaval de Nice se déroulera pour la première fois derrière des palissades. L’accès se fera par 36 portiques de sécurité tenus par 200 agents de sécurité chargés de la fouille. Les déguisements prêtant à confusion, sabres de pirate et autres fusils ou pistolets de cow-boy seront proscrits. La mairie s’est adjoint le conseil d’une société israélienne sécurisant l’aéroport de Tel Aviv. « Il n’était pas pensable que le carnaval, qui est une tradition si ancienne de notre cité et qui contribue à son rayonnement culturel, ne soit pas maintenu. Cela eût été un signe donné aux barbares, aux terroristes », fait valoir Christian Estrosi, ancien maire de Nice devenu premier adjoint. Avec ceux de Rio de Janeiro (Brésil) et de Venise (Italie), le carnaval de Nice est l’un des plus importants du monde. L’événement, qui a accueilli 400.000 spectateurs l’an dernier, doit durer jusqu’au 25 février. Sur l’un des 17 chars qui paraderont derrière le « Roi de l’énergie », thème choisi cette année, le président américain Donald Trump sera caricaturé sous les traits d’un affreux gaspilleur, sa tête géante posée sur des barils de pétrole percés, et encadrée par une batterie de sèche-cheveux électriques soufflant à tout-va dans sa célèbre mèche blonde. « Le char a été décidé quand l’élection de Trump n’était encore qu’une blague », précise-t-on à l’office du tourisme. © AFP/Archives ANNE-CHRISTINE POUJOULATDes policiers sur le promenade des Anglais au lendemain de l’attentat qui a fait 86 morts, le 15 juillet 2016 à Nice Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)