Les membres du Conseil Économique Social et Culturel se sont penchés ce jeudi matin sur un projet de loi du Pays relatif à l’aide médicale urgente.
Ce texte vise à régulariser la situation du SAMU qui est opérationnel depuis le 1er juillet 2005 mais qui n’a, jusqu’à présent, pas de cadre juridique et réglementaire. Il vise également à formaliser l’organisation du réseau de soins d’urgence.
Le gouvernement souhaite ainsi diminuer les morts évitables, limiter les séquelles et les handicaps, soigner des personnes pouvant être dangereuses pour elles-mêmes ou leurs familles et organiser le traitement des urgences et la coordination avec les autres services de secours lors de catastrophes majeures.
Si les conseillers sont favorables à la mise en place d’un cadre juridique, en revanche, ils s’interrogent sur le coût de cette mesure.
En podcast, les précisions de Joël Carillo, rapporteur de l’avis du CESC :
Toujours ce mercredi, les conseillers du CESC se sont également penchés sur le projet de « loi du pays » relatif à la télémédecine.
Aujourd’hui les objectifs clairement affichés de la télémédecine, avec la mise en place par le gouvernement du « Groupement Polynésien E-Santé » (GPS), sont l’amélioration de la prise en charge des patients, la réduction des inégalités d’accès aux soins dans les territoires isolés, ou encore la création d’un centre médical inter-îles.
L’avis a été adopté à 29 voix pour et 1 abstention.