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Le CESC « pour » l’interdiction des portables en classe

© Valentine Bluet

Le Conseil économique social et culturel (CESC) a voté jeudi matin un avis favorable à la proposition de loi du Pays sur l’interdiction des téléphones portables dans les établissements scolaires, proposé par la représentante Tavini, Chantal Galenon. L’institution demande tout de même d’intégrer de la prévention auprès des élèves et de leurs familles.

Le CESC a voté jeudi matin à 18 voix « pour » et 15 « abstentions » un avis favorable à la proposition de loi du Pays déposée début décembre par la représentante Tavini à l’assemblée, Chantal Galenon, pour interdire les téléphones portables dans les écoles, collèges et lycées.

Pour les membres du CESC, les chiffres nationaux de l’utilisation des téléphones portables par les mineurs sont « alarmants » et nécessitent de « légiférer en urgence sur l’utilisation du téléphone portable » et « d’encadrer l’accès des plus jeunes aux réseaux sociaux »… Dans son avis, le CESC évoque pêle-mêle « les effets négatifs des ondes et de la lumière produites par ces appareils », le « cyber harcèlement » et l’utilisation des Smartphones pendant les heures de classe qui complique les relations entre les élèves et les professeurs. Pour le président de la Fédération des associations de parents d’élève, Tepuanui Snow, il s’agit de donner un cadre légal aux établissements.

Le CESC relève également « la responsabilité des parents de se saisir du problème de l’utilisation du téléphone portable en milieu scolaire ». L’institution recommande donc la mise en place de campagne de prévention et de sensibilisation auprès des parents.

Une large partie du CESC s’est néanmoins abstenue jeudi matin. Parmi eux, le représentant du Syndicat polynésien des entreprises et prestataires de service, Sébastien Bouzard, ne comprend pas l’utilité de l’interdiction des Smartphones dans « une société numérique ».

Enfin, le CESC a relevé qu’il manquait dans la proposition de loi du Pays les modalités de mise en œuvre de l’interdiction, notamment au travers des sanctions possibles.

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2 Commentaires

  1. Jeff
    3 janvier 2019 à 16h35 — Répondre

    Il y a une différence entre interdire les portables en classe / interdire à l’école.
    Personnellement parent, je suis favorable à ce que ma fille dispose d’un moyen de communication afin de la joindre en dehors des heures de classe, en cas de besoin.

  2. franck tehaamatai
    4 janvier 2019 à 6h32 — Répondre

    Tahiti champion des interdits…réglementer oui

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Le CESC « pour » l’interdiction des portables en classe