ACTUS LOCALESÉCONOMIE

Le CESC s’inquiète de la sécurité des futurs immeubles de grande hauteur

Le conseil économique social et culturel (CESC) s’est prononcé favorablement lundi matin à la construction d’immeubles de grande hauteur, de plus de neuf étages. Pour autant, les conseillers estiment que la Polynésie manque de structures et de compétence notamment pour assurer la sécurité incendie sur ce type d’ouvrages.

Les représentants du CESC se sont prononcés lundi matin en faveur du projet de loi de Pays modifiant le code de l’aménagement pour autoriser les immeubles de grandes hauteurs (IGH). « Face au contexte foncier contraignant de la Polynésie française, quelques projets d’investissement à moyen et long terme envisagent la construction d’immeubles de plus de neufs étages (supérieur à 28 mètres) », explique le Pays dans l’exposé des motifs de son texte transmis au CESC et prévu à l’origine dans le cadre du Village Tahitien.

Depuis, le promoteur Marcel Taib a notamment fait par de son projet de « gratte-ciel » en plein de cœur de Papeete, qui a beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux.

Le projet de loi de Pays prévoit la création d’une « commission d’implantation des immeubles de grandes hauteurs », composée notamment du maire de la commune concernée par la construction, dont l’avis favorable sera nécessaire à la délivrance d’un permis de construire.

Mais cette nouvelle réglementation organise surtout les règles en matière de sécurité incendie, avec la création d’une commission de sécurité dédiée aux immeubles de grande hauteur. Problème, pour les représentants du CESC : « certaines question de sécurité restent encore sans réponses, en particulier concernant les capacités humaines, techniques et financière des communes à déployer des moyens adaptés aux multiples risques que représentent l’implantation et l’exploitation d’IGH ».

Le CESC souhaite une concertation avec les communes et l’Etat sur le sujet, comme l’explique l’un des rapporteurs du projet d’avis, Tepuanui Snow.

Le CESC souhaite donc fixer « dans un premier temps » une limite maximum des IGH à 50 mètres. Enfin, les représentants mettent en garde sur l’impact environnemental de ces structures, « des problématiques transversales qui méritent d’être abordées ». L’avis favorable, avec recommandations, à ce projet de loi du pays a été voté par 24 voix pour et 17 abstentions.

Article précedent

Le débat sur l’échec au permis en Polynésie relancé

Article suivant

Dotations aux partis : le Tapura se taille la part du lion

3 Commentaires

  1. Padre Ricardo
    5 mars 2019 à 21h49 — Répondre

    A ce rythme là, on va jamais évoluer dans ce pays,
    A chaque projet, les institutions bloquent.
    Aucun développement durable,
    Investir = Construire = Développement = Emploi = Tourisme.
    On modernise les avions, mais pas la capitale….🤙

  2. PAT
    7 mars 2019 à 7h36 — Répondre

    les recommandations du cesc concernant les moyens de secours pour ce type de bâtiment me semble judicieux par contre ceux qui s’oppose à ces constructions doivent savoir qu’il n’y a pas assez de place sur l’ile de tahiti et que c’est ce genre d’immeubles qui vont être mis en place reste à ne pas en faire des cages à lapins comme les gens bien ne veulent pas des lotissements sociaux près de leur résidence il faudra bien avoir recours aux hlm quelle catastrophe

  3. Gaet
    7 mars 2019 à 8h00 — Répondre

    equipper chaque appartement d un detecteur de fume, plus de springer automatique .a solution est la

Laisser un commentaire

PARTAGER

Le CESC s’inquiète de la sécurité des futurs immeubles de grande hauteur