Les vols de rapatriement affrétés par l’Etat continuent entre le fenua et le Caillou, où l’aéroport international est fermé jusqu’à nouvel ordre en raison des troubles qui ont éclaté il y a trois semaines. Dix polynésiens sont revenus samedi au fenua, tandis que 115 calédoniens ont fait le chemin inverse dimanche matin.
Trois semaines après l’éclatement d’émeutes en Nouvelle-Calédonie, et la fermeture de l’aéroport international du Caillou, la logistique mise en place par l’Etat suit son cours, pour assurer le bon rapatriement de chacun sur sa terre.
D’un côté, les Polynésiens bloqués en Nouvelle-Calédonie. Après deux premiers vols militaires ayant permis à 127 résidents du fenua de rentrer, le dimanche 26 mai et le jeudi 30, dix tahitiens de plus ont pu rentrer samedi à Tahiti-Faa’a, grâce à un vol mis en place entre Nouméa, Wallis et Papeete. Dans l’autre sens, de nombreux Calédoniens sont aussi restés bloqués à Tahiti, faute de pouvoir atterrir chez eux. Dimanche matin, 115 d’entre eux ont profité d’un vol transitant par Fidji pour retourner sur le Caillou. Le haut-commissariat précise que « l’État, avec le Pays, reste pleinement mobilisé pour assurer, dans les meilleures conditions, le retour des Polynésiens et des Calédoniens vers leur domicile ».
D’après les représentants de l’Etat en Nouvelle-Calédonie, plus de 2 300 touristes français et étrangers ont pu être raccompagné vers leur lieu de résidence, tandis qu’à l’inverse, 1 000 Calédoniens ont pu regagner leur territoire. Les vols commerciaux classiques restent impossibles vers la Calédonie, où l’aéroport international de La Tontouta est fermé jusqu’à nouvel ordre.