ACTUS LOCALESFAITS DIVERS Le chien décapité enflamme les réseaux sociaux Samia Stambouli 2015-02-11 11 Fév 2015 Samia Stambouli © photo publique Facebook Un habitant de Maupiti a réalisé un selfie avec la tête coupée de son chien. Publiée sur une page facebook destinée aux ventes d’objets lundi dernier, l’image a suscité de nombreuses réactions d’indignation des internautes et des associations de protection animale. « Pablo Maupiti » a d’abord publié une première image de son selfie avec ce qu’il restait de son chien en souhaitant « un bon appétit et une bonne semaine à tous ». Puis est venue une seconde photo montrant la chair de l’animal coupée en petits morceaux accompagnée du commentaire : « Comme il m’a vraiment fait ch… ». Tollé sur Internet Des images, partagées fièrement par l’intéressé, qui ont provoqué un tollé sur les réseaux sociaux. Le Service de protection animale de Polynésie (S.P.A.P.) compte porter plainte. Pour Ia maita’i te animara, cet acte : « est l’expression douteuse de la désinvolture du personnage au regard de son geste. Tout rapprochement avec une pratique culturelle des îles en manque de viande fraîche n’est qu’un écran de fumée pour cacher la réalité des faits. » Et de poursuivre : « Il parait que ‘qui ne condamne pas cautionne ». Une pique à l’adresse de la justice réputée trop laxiste à l’encontre de ce type de délits. Une enquête ouverte au parquet Contacté mercredi, le procureur de la République José Thorel indique avoir ouvert une enquête : « Elle doit identifier l’auteur des actes et déterminer la technique de mise à mort de l’animal afin de savoir si il y a eu acte de barbarerie. Car si mettre un selfie d’une tête coupée d’un chien n’est pas un geste très délicat, ce n’est pas interdit par la loi », a expliqué ce mercredi matin José Thorel. L’homme risque deux ans de prison pour les violences à l’animal. Mais après l’émoi, vient le temps de quelques questions. Certains s’interrogent, notamment nos confrères de Tahiti-Infos, sur l’authenticité de la photo soulevant quelques doutes sur une telle photo prise post-mortem. Bien évidemment, ce selfie s’additionne à la photo de « Tuki« , chien brûlé vif retrouvé sur une plage, et « Blanc-blanc« , tuée par son maître parce qu’il faisait trop de bruit. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)