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Le CHPF célèbre sa première journée de la prématurité

© Radio 1 Tahiti

Avec plus de 30 ans d’existence en Polynésie, le service de néonatalogie du CHPF célèbre pour la première fois la journée de la prématurité. Jusqu’ici parent pauvre de la communication hospitalière, la prématurité est maintenant un sujet de société dont il convient de développer la sensibilisation et la prévention.

Une activité particulière occupait vendredi matin le hall du Centre hospitalier de Taaone. Et pour cause, le service de néonatalogie recevait de nombreuses associations pour la Journée mondiale de la prématurité, normalement célébrée le 17 novembre.

Un enfant est considéré prématuré lorsqu’il naît avant 8 mois de grossesse. Sur le fenua, 9,5 % des bébés sont prématurés, soit environ 350 enfants par an, dont 50 à moins de 6 mois. En fonction des cas, un bébé prématuré reste dans le service entre 2 à 3 mois, généralement jusqu’à la date symbolique de l’accouchement. Si un prématuré possède déjà tous ses organes, ils ne sont pas tous fonctionnels et nécessitent donc une assistance pour se réchauffer, manger et respirer. Les causes de la prématurité peuvent être liées à un problème du bébé, une maladie développée chez la mère ou une complication avec le placenta. D’où l’intérêt de faire de la prévention auprès des futurs parents, comme l’explique la pédiatre, Elodie Guillet.

Au CHPF, ils sont 6 médecins, un interne, un cadre de santé et près de 80 infirmiers et sages-femmes à travailler au service des prématurés et de leur famille. L’objectif principal étant de rendre cette épreuve plus humaine et plus facile à vivre notamment pour les parents. Un travail difficile pour lequel les équipes ne se privent pas de soutien. C’est notamment la raison de cette journée particulière. Le service a reçu des fonds pour un total de 550 000 Fcfp de la part de l’association Te Vahine o te pare nui et des Kiwanis. Ce qui devrait permettre d’améliorer les conditions de visite des parents.

Le service de néonatalogie du CHPF est composé de huit lits de réanimation, 16 lits de soins intensifs et 6 en  unité kangourou (avec la mère).

Au programme de la journée, initiation au crochet pour réaliser des petites pieuvres destinées aux prématurés, des animations pour les plus jeunes, des spectacles de danse et un concert.

Tous espèrent pouvoir reconduire l’événement les années prochaines en ciblant des thématiques plus particulières à chaque fois.

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