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Le CNRS signe une convention pour « aller plus loin » avec l’UPF

Le Centre national de la recherche scientifique et l’université de Polynésie française (UPF) ont signé une nouvelle convention cadre ce lundi. Une manière de « rappeler la qualité des relations » existantes entre les deux institutions. Biodiversité, énergie, substances naturelles et autres sujets « correspondant aux besoins du Pays » pourront ainsi continuer de faire l’objet de recherches communes.

Le CNRS confirme un soutien réciproque avec l’UPF. Dans une dynamique d’échange et de partenariat, les deux institutions ont signé ce lundi une convention cadre valable cinq ans. Celle-ci vient  » réaffirmer la qualité des relations » existantes, notamment celles consolidées via le Criobe ou encore la Maison des sciences de l’Homme du Pacifique. « L’idée, c’est d’essayer d’aller plus loin dans nos partenariats, précise Antoine Petit, P-DG du CNRS. On va essayer de définir ensemble des priorités scientifiques qui correspondent aux besoins du Pays. »

L’UPF peut désormais accueillir des chercheurs du CNRS 

L’objectif étant de mener des recherches « sur des sujets qui préoccupent les habitants », notamment la biodiversité, l’énergie, ou encore les substances naturelles. Pas d’apport financier prévu pour développer ces travaux, mais un apport humain avec des chercheurs et des enseignants-chercheurs qui vont pouvoir travailler ensemble au fenua. Car outre les initiatives engagées, la convention marque un autre pas important pour l’université. Le président de l’UPF, Patrick Capolsini, se réjouit de pouvoir désormais accueillir dans ses laboratoires des chercheurs du CNRS, une possibilité qui n’était pas envisageable sur le plan administratif jusqu’à présent.

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Cette année un nouveau chercheur sera ainsi affecté au Criobe. Un travail sera également entrepris concernant la formation : « À terme, on aimerait pouvoir, sur des sujets donnés, être capable d’identifier en métropole des compétences qui ne seraient pas présentes ici, afin de développer des coopérations », précise-t-on encore du côté du Centre national. À plus grande échelle, il s’agit également d’être « ensemble, plus forts dans les relations franco-françaises » mais aussi de « développer des relations internationales. »