C’est déjà la fin pour le « Collectif pour la défense de la cause animale en Polynésie française » d’Enrique « Quito » Braun-Ortega. Le collectif avait tout de même proposé, pendant ses deux mois et demi d’existence, une « aide à la stérilisation » et une « aide à l’identification ».
Près de deux mois et demi d’activité, c’est la courte durée de vie du « Collectif pour la défense de la cause animale en Polynésie française » lancée par l’ancien élu de Tarahoi et chef d’entreprise, Quito Braun-Ortega. Mardi soir, il écrivait sur le compte Facebook du collectif : « Comme il est inutile de laisser traîner une décision, je vous informe que le collectif arrêtera définitivement son activité à compter d’aujourd’hui. »
Les missions du collectif étaient pourtant ambitieuses. La protection et la sauvegarde des animaux au fenua, la sensibilisation et l’éducation des « polynésiens » à la cause animale et la mise en œuvre de « toutes les mesures nécessaires pour résoudre l’ensemble des problèmes liés à la surpopulation animale ». Le 15 mai dernier QBO annonçait le lancement des activités du collectif grâce à son « premier budget de démarrage sécurisé jusqu’au 31 décembre 2017 ». Il projetait même une prise en charge « totale » de la stérilisation de chiens et de chats en Polynésie « pour une durée totale de 5 années ».
Aide à la stérilisation
Le collectif a proposé une « aide à la stérilisation » des chats et des chiens qui allaient de 5 000 à 22 000 Fcfp. Mais les difficultés se sont multipliées, « difficultés de communication », « dérapages » dans l’encaissement de l’aide à la stérilisation, critiques pour l’absence de prise en charge des animaux errants… Pour autant, l’administrateur du Collectif choisi d’étendre ses activités avec « l’aide à l’identification » réalisée par tatouage uniquement pour les chiens.
Malgré tout, le 31 juillet dernier le Collectif est devenu « inactif » pour une durée indéterminé. QBO, qui n’a pas souhaité s’exprimer, avait alors déjà prévenu ses membres sur le compte Facebook du collectif : « Finalement, je me demande si j’ai bien fait de créer ce ‘collectif’, les désagréments qui en découlent, commencent à atteindre les limites de ma tolérance… ! ».