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Le concept des « Silent Party » débarque casqué à Tahiti


La société Silence Radio importe le concept des silent party au fenua. Des fêtes sans nuisances sonores, puisque les participants sont équipés de casques connectés à un ou plusieurs canaux musicaux. Un outil qui peut se décliner sur d’autres types d’évènements, comme des cours de sports ou même des traductions de messe.

Silence Radio sur Radio 1. Non pas que la station va cesser d’émettre, mais plutôt pour présenter un concept, celui des silent party, traduisez par des fêtes en silence. Une idée loin d’être neuve, puisqu’on voit ce genre d’évènement fleurir depuis plus d’une dizaine d’années en Métropole et partout ailleurs dans le monde. La jeune société Silence Radio vient tout juste de faire débarquer le concept au fenua.

« Chaque invité est équipé d’un casque audio, qui lui permet d’écouter de la musique sans nuisance », explique Hiro Morgant, porte-parole de Silence Radio. Ces casques sont connectés à un émetteur, avec une portée de 500 m, lui même relié à la source du son, les platines d’un DJ ou tout simplement un téléphone portable par exemple. Pour le moment, la société peut proposer des fêtes de 200 personnes, soit autant de casques disponibles. Chacun des participants a la possibilité de choisir la source sonore de son choix, puisque trois canaux sont disponibles. « Si l’un préfère le DJ hip hop, il va se brancher sur ce canal, quand d’autres peuvent choisir d’écouter le canal électro », illustrent les porteurs du projet. « C’est hyper confort pour les gens. Dès qu’on a besoin de discuter, il suffit d’enlever le casque. On peut aussi ajuster le volume ».

L’objectif est de « permettre à la jeunesse de s’amuser sans engendrer de nuisances sonores », un sujet qui embarrasse de nombreux voisins chaque week-end. « À Paea, il n’est pas possible de faire des évènements avec des DJ car la mairie ne veut pas de nuisances. À Punaauia, 80% des appels à la police le week-end concernent des tapages », remarquent les entrepreneurs qui y voient là un réel potentiel. Leur cible ? Les particuliers, qui organisent des fêtes à domicile , mais également les professionnels, comme les hôteliers, les restaurateurs où les gérants de bar installés dans des zones à fort voisinage. Autres secteurs potentiels, les cours de sports collectifs comme « du yoga méditatif ou de la zumba » qui pourraient par exemple être organisés sur une plage sans engendrer du chahut. « On a aussi des demandes pour de la traduction, avec des églises qui voudraient diffuser la messe en tahitien », note Hiro Morgant.

Pour diffuser son concept, Silence Radio prévoir d’organiser des évènements grands publics. « Souvent le gens sont sceptiques, mais en fait c’est très immersif et surprenant« , assurent les fondateurs. Reste à convaincre les amateurs de car-bass.

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1 Commentaire

  1. huguet
    16 avril 2024 à 8h01 — Répondre

    excellente idée , mais …. la cps devra s’attendre a un probleme majeur d’hypoacousie et d’appareillage car avec les casques le traumatisme sonore va etre beaucoup plus important car on voudra toujours le mettre « a fond  » !!! tant pis pour les enfants sont les parents n’auront pas su éduquet leurs enfants a l’utilisation des casques .
    au moins les nuisances pour les autres seront diminuées !!!!

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