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Le conseil de l’ordre ne fait plus barrage à la convention individuelle des médecins.

Régis Chang affirme que la question est réglée. © Anne-Laure Guffroy

Régis Chang, le directeur de la CPS, assistait ce mercredi aux débats du CESC sur le projet de loi de pays relatif aux rapports entre les professionnels de santé du secteur privé et la Caisse de Prévoyance Sociale.

Ce texte, qui vise à instaurer un dispositif pour éviter le vide juridique qu’entraine l’absence de convention entre les médecins libéraux et la CPS, a obtenu un avis défavorable à l’unanimité des membres du CESC.

Interrogé à l’issue des débats sur la position du Conseil de l’Ordre qui a jugé, la semaine dernière, les conventions individuelles anti-déontologiques, Régis Chang affirme que la question est réglée.

Les médecins qui veulent rentrer dans la convention individuelle (ou collective) doivent passer par la commission de régularisation. Le 9 juillet, lors de la commission de régulation, la Direction de la Santé devrait proposer un quota de conventionnement nécessaire aux besoins sanitaires de la Polynésie par zone. Selon Régis Chang, je cite, « on n’est pas très loin d’un accord » avec les médecins libéraux.

De son côté, Luc Tapeta, le président du Conseil d’Administration, également conseiller au CESC, a refusé de s’exprimer, compte tenu des négociations qui se poursuivent entre la CPS et les médecins libéraux.