ACTUS LOCALESJUSTICESPORTS Le Conseil d’État déboute l’Olympique lyonnais, mais suspend la relégation de Toulouse et Amiens Wallis Gleize 2020-06-09 09 Juin 2020 Wallis Gleize La plus haute juridiction administrative a rejeté le recours formulé par le Président de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas, qui réclamait une reprise du championnat de Ligue 1. Le Conseil d’État a rejeté, ce mardi, le recours déposé entre autres par l’Olympique lyonnais qui réclamait la reprise de la saison 2019-2020 de Ligue 1, terminée prématurément en raison de la crise du Covid-19. La plus haute juridiction administrative française, qui a entériné le classement arrêté à la 28e journée, a toutefois suspendu les relégations d’Amiens et de Toulouse en Ligue 2, les deux clubs étaient respectivement classés à la 19e et 20e place du championnat. Lyon débouté…. L’Olympique lyonnais demandait que le championnat puisse reprendre et se finir quasi normalement. Son président, Jean-Michel Aulas, dénonçait un arrêt « précipité » et « à contre-courant », il mettait notamment en avant le fait que les autres championnats majeurs en Europe avaient repris, comme en Allemagne notamment. Il faut dire que le club du Rhône joue gros cette saison. En effet, avant l’arrêt du championnat lié à la situation sanitaire, l’OL était 7e au classement, autrement dit hors des places qualificatives pour les compétitions européennes. En allant au terme de la saison en cours, le club pouvait encore espérer se qualifier. Pour justifier son rejet de la demande, le juge des référés estime qu’il « n’y a pas de doute sérieux sur la légalité » de la décision prise par la Ligue, « qui pesait les avantages et les inconvénients d’un arrêt immédiat du championnat, alors qu’une très grande incertitude affectait l’hypothèse d’un possible redémarrage des compétitions en temps utile ». De plus, il rappelle que « le premier ministre et le ministre de la santé ont annoncé, à la fin du mois d’avril, que la saison 2019-2020 des compétitions de sports collectifs professionnels ne pourrait reprendre en raison du contexte sanitaire » et que « par ailleurs, à cette date, l’UEFA avait fait connaître aux fédérations nationales son souhait que les compétitions prennent fin au plus tard le 3 août 2020 ». De 20 à 22 ? La cour administrative suprême a donné raison aux clubs d’Amiens et du Toulouse Football Club, qui contestaient une rétrogradation « arbitraire » et « injuste », alors qu’il leur restait neuf journées à disputer pour tenter de se maintenir sur les terrains. Si la juridiction valide l’ordre du classement final, la cour a souligné qu’il n’était toutefois pas automatique de procéder à des rétrogradations (de Ligue 1 vers la Ligue 2). « La décision de procéder à un classement des Championnats de Ligue 1 et de Ligue 2 n’entraîne pas nécessairement, par elle-même, la relégation en Ligue 2 des deux derniers du championnat de Ligue 1, non plus, d’ailleurs, que l’accession en Ligue 1 des deux premiers de Ligue 2 », a-t-il écrit dans l’ordonnance. La Fédération, seule et unique arbitre La Fédération Française de Football a pris acte de ces décisions du Conseil d’État. La FFF et la LFP ont jusqu’au 30 juin pour examiner la question du format de la Ligue 1 à 22 pour 2020-2021. Un communiqué à retrouver ci-dessous : Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Tags:coronavirusfootball