Le Contrat de redynamisation des sites de défense, signé en 2016 pour 4 ans, est prolongé de deux ans, a décidé jeudi son comité de pilotage. Les sites destinés aux communes de Papeete et Pirae ne sont pas encore cédés et leur transfert n’est pas attendu avant juin prochain.
Le haut-commissaire Dominique Sorain, le président du pays Édouard Fritch et les élus des six communes bénéficiaires du CRSD ont prolongé d’un an ce contrat qui devait arriver à échéance en février 2020.
Or les sites destinés aux communes de Papeete et Pirae ne sont pas encore cédés et les démarches sont en cours avec les autorités de la Défense pour signature des actes transferts d’ici à juin 2020. Et les projets dans plusieurs communes doivent encore être affinés. L’une des questions les plus importantes est celle de la sous-évaluation du coût des projets au regard des besoins en dépollution de certains sites, comme ceux d’Arue. Le contrat prévoyait la possibilité d’une prolongation d’un an, mais le Pays a plaidé pour deux ans, ainsi qu’il l’avait annoncé en conseil des ministres le 4 septembre dernier, et il a obtenu gain de cause.
L’avenant de prolongation signé jeudi apporte aussi d’autres modifications : l’actualisation de certaines « fiches actions » des communes, l’intégration au comité de pilotage du ministre en charge de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, et le financement de l’élaboration d’un « contrat de rade » pour la commune de Papeete qui veut développer l’attractivité du bord de mer grâce à l’emprise que va lui céder l’État sur la zone portuaire.