Réviser le statut de la Polynésie vers un « Pays associé », sanctuariser la DGEE à 18 milliards de Fcfp, subventionner le RSPF à 3,5 milliard de Fcfp, bénéficier de la CSPE, revoir la loi Morin et ses conditions d’indemnisations des victimes du nucléaire… Voilà, selon Gaston Flosse, une partie du deal passé entre le président du Tahoeraa et l’ancien Président de la République, et actuel candidat à la primaire de la droite et du centre, Nicolas Sarkozy, contre un soutien du parti orange pour la primaire.
Vendredi soir, le grand conseil du Tahoeraa huiraatira s’est réuni à Erima. Deux principaux sujets étaient à l’ordre du jour. La mise en place d’un « contrat d’association » entre les Républicains et le Tahoeraa, dont la rédaction est actuellement en cours, et le soutien à Nicolas Sarkozy pour la primaire. Un soutien qui ne se fera pas sans condition, puisque le président du Tahoeraa Gaston Flosse a demandé au candidat à la primaire de la droite et du centre Nicolas Sarkozy que la Polynésie puisse bénéficier comme les DOM de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), de réviser la Loi Morin et les conditions d’indemnisation des victimes du nucléaire, de réviser le statut de la Polynésie, de permettre à la Polynésie de délivrer des visas ou encore de créer une université de la mer. Et ce n’est pas tout, invité du Grand JT de TNTV dimanche soir, le président du Tahoeraa Huiraatira Gaston Flosse a aussi demandé le rétablissement des conventions entre le Pays et l’Etat « qui ont été annulées à l’époque par les différents gouvernements dont celui de Sarkozy et également François Hollande ».
Le président du Tahoeraa a aussi rencontré le président par intérim des Républicain Laurent Vauquiez. Il a été question avec lui d’un contrat d’association, actuellement en cours de rédaction, entre les deux groupes politiques.
Il a aussi été question avec le candidat à la primaire de la droite et du centre Nicolas Sarkozy, de la « refondation du statut actuel pour arriver à un nouveau statut » et notamment du statut de Pays associé cher à Gaston Flosse. Un nouveau statut avec une autonomie « beaucoup plus large et renforcée concernant notamment le partage des compétences entre la Pays et l’Etat qui seront inscrits dans la constitution française ».