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Le débarquement de l’ex-directeur du CHPF jugé illégal

Le tribunal administratif de Papeete a annulé mercredi l’arrêté pris par le ministre de la Santé, Patrick Howell, en janvier 2016 pour mettre fin au détachement « pour faute » de l’ancien directeur du Centre hospitalier de Taaone, Christophe Bouriat. « Un prétexte élaboré a posteriori afin de soustraire le CHPF à l’application de la loi », tacle la juridiction. Concrètement, l’ancien directeur va récupérer une faible indemnité mais pourra engager un recours indemnitaire pour licenciement sans cause.

Le tribunal administratif de Papeete a fait droit mercredi à la requête de l’ancien directeur du Centre hospitalier (CHPF), Christophe Bouriat, qui réfutait la moindre « faute » permettant de justifier sa fin de détachement anticipée en 2016. Arrivé en août 2014 pour un détachement de 2 ans, l’ancien directeur de l’hôpital avait été débarqué par le ministre de la Santé Patrick Howell en 2015 suite aux tensions sociales au CHPF. Le ministre avait pris un arrêté mettant fin à son détachement « pour faute » en janvier 2016 pour cesser de payer le salaire de Christophe Bouriat jusqu’à le fin de son détachement. Mais le tribunal administratif a annulé mercredi cette décision en estimant « que la faute n’est pas le véritable motif de la fin anticipée du détachement de M. Bouriat, mais un prétexte élaboré a posteriori afin de soustraire le CHPF à l’application de la loi ». Conséquences, l’ancien directeur pourra percevoir quelques arriérées de salaire et pourra également engager un recours indemnitaire pour licenciement sans cause.

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5 Commentaires

  1. Pseudo Tiare
    12 octobre 2016 à 17h37 — Répondre

    M. Howell a voulu tirer plus vite que son ombre.Résultat des courses, il se fait renvoyer dans ses 22 mètres par le tribunal.C’est à se demander s’il a réfléchi avant de prendre sa décision de mettre fin au détachement pour faute ,de M.Bouriat.

  2. Iritahua
    13 octobre 2016 à 6h09 — Répondre

    Très bien Howell, t’as rien à casqué sur les conneries, la population paie les pots cassés par le gouvernement. Après l’ancien gouvernement autonomiste, les indépendantiste sur les cotisations à la CPS et maintenant celui-ci. Bravo à tous nos gouvernant pour vos conneries.

  3. RUGRAMETU
    13 octobre 2016 à 7h57 — Répondre

    Pour un candidat à la députation, cela fait tâche déjà. C’est un ministre qui n’a fait que des erreurs ( pour ne pas dire « que des co…….s) durant son mandat ministériel. Qu’est ce que çà va être s’il est élu Député?????? Pauvre Polynésie.

  4. tupai
    13 octobre 2016 à 8h13 — Répondre

    Patrick Howell, le plus mauvais des ministres , dépassé par les évènements. Il avait fait un formidable travail pour la santé dentaire des Polynésiens à l’époque, depuis, il ronronne …

  5. Honey Well Bulle
    13 octobre 2016 à 10h04 — Répondre

    Pas très compliqué d’être un « responsable » à un haut niveau. Dans ce cas précis, le CHT va être condamné à verser de lourdes indemnités. Le CHT ce qui veut dire tout à chacun, l’établissement fonctionnant avec l’argent public. Il faudrait peut-être que les décideurs « responsables » soient également condamnés financièrement, ce qui leur éviterait de faire n’importe quoi. Mais je ne me fais pas trop de soucis pour lui, il a en ligne de mire le palais Bourbon et encore 5 années grassement payées. Pas certain que la Polynésie en ressorte grandie.

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