ACTUS LOCALESPOLITIQUE Le directeur de la TEP sur la sellette Antoine Samoyeau 2016-02-03 03 Fév 2016 Antoine Samoyeau L'ancien directeur de la TEP, Guy Stalens © Cédric Valax Le torchon brûle entre la TEP et son ministère de tutelle. Dans un courrier du 21 janvier dernier, le vice-président Nuihau Laurey a intimé au président du conseil d’administration de la société d’économie mixte, Bruno Marty, de convoquer un conseil d’administration pour « procéder au changement du directeur général de la société » Guy Stalens. Dans ce courrier, que Radio 1 a pu consulter, le vice-président dénonce le « bilan nettement insuffisant » et « l’immobilisme » de la TEP et propose la nomination de l’ancien directeur de la société Thierry Trouillet. Visiblement le courant ne passe plus entre le vice-président en charge de l’Energie, Nuihau Laurey, et la Société de transport d’énergie électrique en Polynésie (TEP). Dans un courrier du 21 janvier, le vice-président a écrit au président du conseil d’administration (PCA) de la TEP, Bruno Marty, pour dénoncer le bilan de la société qu’il juge « nettement insuffisant ». « Très peu d’actions ont été menées et aucun projet n’a été lancé », tacle Nuihau Laurey. « Le secteur de l’énergie ne peut plus se permettre cet immobilisme et la SEML TEP doit contribuer à relancer l’économie polynésienne avec le lancement de ses projets d’investissements. » Le vice-président « invite » donc le PCA à convoquer un conseil d’administration le 16 février prochain « en vue de procéder au changement du directeur général de la société ». Nuihau Laurey va même plus loin en proposant, au conditionnel, la nomination de l’ancien directeur de la TEP, Thierry Trouillet, pour « contribuer plus efficacement à la politique énergétique du gouvernement ». Notons que Thierry Trouillet avait été remplacé par l’actuel directeur de la TEP, Guy Stalens, en août 2014, quelques jours avant la chute du gouvernement Flosse. Contacté mercredi après-midi, le cabinet du vice-président a refusé de s’exprimer sur le sujet en l’absence de Nuihau Laurey, actuellement à Paris. Le PCA de la TEP, Bruno Marty, n’a pas été plus prolixe, se fendant d’un simple : « Pas de commentaires ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)