C’est une information Radio 1. Moins de deux mois après sa nomination en tant que directeur par intérim du Centre hospitalier (CHPF), James Cowan a déposé sa démission au gouvernement. En cause, le sempiternel problème de l’intégration des agents de catégorie D. Après avoir trouvé une solution en juillet dernier, le syndicat O oe to oe rima affirme que le gouvernement fait marche arrière sur le protocole d’accord. Le calme est donc loin d’être revenu à l’hôpital et un nouveau préavis de grève menace…

James Cowan a pris la direction du CHPF par intérim à la fin du mois de juillet dernier, après le licenciement de Christophe Bouriat. Pas très à l’aise avec cette nouvelle fonction, James Cowan n’aura finalement tenu que deux mois avant de déposer sa démission au gouvernement. Une démission qui n’a pas été acceptée pour l’heure, selon nos informations. Contacté, le ministère de la Santé n’a d’ailleurs pas souhaité s’exprimer. Mais du côté des syndicats, le secrétaire général de O oe to oe rima, Atonia Teriinohorai, a confirmé l’information lundi à Radio 1. « La démission de monsieur Cowan a été annoncée vendredi. C’est dommage, c’est quelqu’un avec qui on peut discuter ».

Atonia Teriinohorai explique que le problème à l’hôpital vient de nouveau de la question de l’intégration des agents de catégorie D. En juillet dernier, le conseil d’administration et les syndicats avaient réalisé un véritable tour de passe-passe pour permettre aux secrétaires médicaux ayant raté leurs concours d’accès à la fonction publique, d’être tout de même titularisés en catégorie D et de bénéficier d’une prime leur offrant la même rémunération que les catégories C. Les fameuses « catégories D magiques »… Aujourd’hui, il semble que le gouvernement fasse marche arrière sur cette décision. O oe to oe rima a rencontré vendredi les techniciens du ministère qui leur ont présenté un nouveau projet de loi de Pays. Un nouveau texte qui prévoit l’intégration par concours de 29 personnes. Et sur 29 contrats précaires, seuls 50% seraient intégrés… Une solution qui ne convient pas à la centrale syndicale. Atonia Teriinohorai se dit prêt à « partir sur un mouvement assez dur » dès le début du mois de novembre.