©Pascal Bastianaggi
La première édition de la « Nuit du droit » en Polynésie, qui a pour objectif de faire découvrir le droit sous un nouveau jour et de le rendre accessible à tous, se tiendra le jeudi 4 octobre. Jeu de rôle, simulation d’un conseil des ministres, d’une session à l’assemblée, ainsi que reconstitution d’une scène de crime et d’un procès pénal permettront au grand public de connaître les « arcanes de la justice », l’envers du décor.
Si selon le célèbre adage, « nul n’est censé ignorer la loi », pas mal d’entre nous n’ont qu’une vague idée de la façon dont celle-ci est appliquée et rendue. Comment les textes de loi sont votés et comment fonctionne le système judiciaire auquel sont confrontés les contrevenants ?
L’assemblée de la Polynésie, la Cour d’appel de Papeete, la Gendarmerie, la DSP, l’Université, le CESC et l’Ordre des avocats, ont retenus deux thèmes à l’occasion de la nuit du droit du 4 octobre prochain : celui de la naissance du droit en Polynésie française et celui du système judiciaire polynésien.
Dès 17 heures se jouera une simulation d’une réunion du Conseil des ministres et d’une séance à l’assemblée dans laquelle siégeront, en qualité d’élus ou ministres, des étudiants et personnalités du Pays, dont Hinarere Taputu, miss Tahiti, qui tiendra le rôle de présidente de la Polynésie. Le grand public, à condition qu’il ait fait acte de candidature sur le site Internet de l’assemblée, pourra ainsi mieux appréhender la naissance d’une loi, comme nous l’explique le secrétaire général du gouvernement, Philippe Machenaut–Jaquier.
A partir de 20 heures et ce jusqu’à 22h45 , c’est à la reconstitution d’une scène de crime et de la simulation d’un procès pénal au Palais de justice de Papeete, auxquels le public sera convié. Histoire de démythifier les coulisses de la justice. Les explications du premier président de la cour d’appel de Papeete, Régis Youaux-Massel.
Les amateurs de série policière style « les experts » ne seront pas en reste, puisque la gendarmerie nationale sera aussi de la partie avec une scène de crime et les investigations scientifiques qui s’en suivent. Le colonel Rodolphe Charlot, commandant en second de la gendarmerie nous en dit plus.
Pour toutes informations et inscriptions rendez vous sur le site de l’assemblée de Polynésie.