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Le FAE, la dernière alternative à la prison au fenua

te-pare Foyer d'actions éducatives FAE

La section polynésienne de la ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (WILPF) met en place samedi 13 juin, dans les jardins de Paofai, une journée sportive en faveur du Foyer d’action éducative (FAE) de Punaauia. L’occasion de mettre un coup de projecteur sur cette structure qui, en 17 ans, a aidé pas moins de 656 mineurs délinquants à se trouver une place dans la société.

Le FAE est une structure co-financé par l’Etat et le Pays, ouverte depuis 1998 et qui se donne pour mission d’accueillir les mineurs de plus de 13 ans auteurs de délits. Placés par le procureur ou un juge des enfants, ils tentent de retrouver leur place dans la société avec le soutien des huit éducateurs du foyer. Une mission loin d’être évidente car, comme l’indique Christiane Ah Scha, la directrice du foyer, beaucoup d’entre eux ont subi des traumatismes dans leur enfance ou ont vécu dans un environnement toxique pour leur développement.

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Le placement est souvent la tentative de la dernière chance avant l’incarcération pour ces « repris de justesse », mais la plupart d’entre eux ont du mal à accepter les contraintes et les règles de la vie en communauté. C’est la raison pour laquelle le FAE dispose d’un règlement strict, mais également d’activités éducatives et ludiques.

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A l’heure actuelle, le FAE accueille dix jeunes, trois filles et sept garçons. Ils participeront samedi matin place To’ata à un tournoi de beachsoccer organisé par WILPF en partenariat avec cinq équipes communales. L’après-midi, ils prendront part à des initiations de jiu-jitsu brésilien animées par Dany Gérard ainsi qu’a des cours et des battles de danse. Une journée festive, intitulée « face up day ».

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