La Polynésie Française est, avec la Nouvelle-Calédonie, le territoire ultramarin où l’écart de niveau des prix à la consommation avec l’Hexagone a été le plus important en 2022, selon une étude publiée ce mois-ci.
Avec un écart de 31% avec l’Hexagone, la Nouvelle-Calédonie arrive en tête des territoires ultramarins les plus coûteux, juste devant la Polynésie française (30,8%) indiquent l’Isee et l’ISPF, portant sur l’année 2022.
Cet écart dépasse largement ceux constatés dans les départements d’outre-mer (16% en Guadeloupe, 14% en Martinique et en Guyane, 10% à Mayotte et 9% à la Réunion).
L’étude tient compte des modes de vie propres à chacun des territoires comparés. Ainsi, un ménage métropolitain qui conserverait ses habitudes de consommation dans le Pacifique augmenterait ses dépenses non pas de 31%, mais de 44%.
Les écarts de prix s’expliquent avant tout par ceux des communications (+33%) et surtout ceux des produits alimentaires, qui sont 55% plus chers en Polynésie.
Même chose en Calédonie où l’alimentation (+78%) est suivie dans ce classement par le logement (+ 30%) et les services d’hôtellerie-restauration (+ 77%). En Nouvelle-Calédonie, seuls les transports et la catégorie « autres biens et services » sont près de 10% moins coûteux qu’en France métropolitaine.
Si l’écart de prix global est toujours plus marqué entre la France hexagonale et les territoires du pacifique, comparé aux autres territoires ultramarins, il a toutefois tendance à se réduire pour la Nouvelle-Calédonie, passant de 34% en 2010 à 33% en 2015, puis 31% en 2022. Même chose en Polynésie Française, passant de 39% en 2016 à 31% en 2022, tandis qu’il se creuse pour les autres départements d’outre-mer.
Avec notre partenaire Outremers360.