© Cédric Valax

La 14^ème édition du Festival international du film documentaire océanien (Fifo) sera organisée à Tahiti du 4 au 12 février. Quarante films seront projetés au public qui pourra également participer gratuitement à de nombreux débats et ateliers. Quatorze ans que l’on parle ainsi de l’Océanie avec toujours autant de succès.

Les organisateurs du Fifo ont présenté jeudi à la presse  la 14^ème édition de leur festival programmé cette année du 4 au 12 février à la Maison de la culture. Quarante films seront projetés durant cette semaine consacrée à l’Océanie. Le jury, présidé par le président du musée du Quai Branly, Stéphane Martin, aura la lourde tâche de récompenser l’un des 14 films qui sera présenté « en compétition ». Les 26 autres documentaires, sélectionnés parmi les 142 productions envoyées au comité de sélection, seront diffusés « hors concours » ou dans le cadre des « écrans océaniens ». Et même s’ils ne sont pas en compétition, tous ces films peuvent prétendre à recevoir un prix du public. Mais le Fifo, c’est également une série de conférences et de rendez-vous réservés aux professionnels de l’audiovisuel de la région et au grand public qui, cette année encore, pourront profiter d’ateliers pour se familiariser avec les métiers du cinéma. C’est ce qui fait le succès du FIFO depuis 14 ans. A tel point que ce rendez-vous annuel est devenu la deuxième plus importante manifestation culturelle organisée sur le territoire, après le Heiva i Tahiti ! Et si le Fifo permet maintenant de célébrer la liberté de la création dans le Pacifique, on le doit à la volonté de deux hommes. Il y a 14 ans, l’actuel ministre de la Culture, qui dirigeait alors Te Fare Tauhiti Nui, Heremoana Maamaatuaiahutapu, et le directeur de la station locale de RFO, Walles Kotra, voulaient simplement que l’on parle de l’Océanie. Mission accomplie, comme le rappelle le ministre.

Le Fifo, c’est aussi un festival Off qui débutera  le samedi 4 février par la Nuit du court-métrage. Un événement dans l’événement que présente Miriama Bono, la présidente de l’Afifo, l’association qui a en charge l’organisation du festival.