© Présidence

C’est au son des pu et de l’hymne du Fifo, entonné par l’équipe de Te Fare Tauhiti Nui, que la 13^ème édition du Festival international du film documentaire océanien (Fifo) a officiellement ouvert ses portes ce matin. Le président du Pays, le haut-commissaire, ainsi que les ministres et les membres du jury étaient présents pour présenter leur vision du Fifo. « Une ouverture sur l’Océanie » pour le haut-commissaire et « une plateforme d’expression » pour Edouard Fritch. 

« Le Fifo est un teenager », a démarré le directeur du réseau outre-mer de France Télévision, Michel Kops, dans son discours d’ouverture. Du haut de ses 13 ans, le festival est donc en pleine « émancipation » tout comme grandit l’intérêt porté par le reste du monde sur l’Océanie. Dans ses documentaires, le Fifo retrace de grands combats pour l’identité culturelle ou encore l’environnement. Des thèmes au cœur des préoccupations des peuples océaniens. Et c’est là tout l’intérêt du Fifo, pour le président du Pays, Edouard Fritch.

Le regard du président du Pays était d’ailleurs partagé par le haut-commissaire, Lionel Beffre, qui considère le Fifo comme une ouverture sur toutes les spécificités qui font l’Océanie.

Vers un soutien plus important des productions locales

Mardi matin, Edouard Fritch a souligné le soutien apporté par le gouvernement aux producteurs locaux par le biais du Fonds de soutien à la création audiovisuelle et numérique (SCAN). Il regrette cependant un manque criant de financement pour subvenir à toutes les demandes.