Le projet de schéma directeur de l’agriculture a été envoyé au Cesec pour avis, avant d’être soumis à l’approbation de l’assemblée de la Polynésie française. Il vise une augmentation de la production de 35% sur 10 ans.
Plus de deux ans après sa mise en chantier par le vice-président Tearii Alpha, et alors que la crise sanitaire a mis en lumière les enjeux de sécurité alimentaire, le schéma directeur de l’agriculture est prêt à être présenté aux institutions du Pays. Cet outil de programmation à 10 ans est issu d’un travail collaboratif démarré dès 2018 avec les séminaires organisés dans les différents archipels par la Chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL), et repose sur un diagnostic affiné du secteur agricole réalisé en 2019. Il est « applicable et adapté aux spécificités de chaque archipel », assure le communiqué du conseil des ministres.
Ainsi, l’objectif global et réaliste consiste à maintenir à l’horizon 2030 un nombre constant de 15 000 actifs agricoles au sein de 5 100 exploitations réparties dans tous les archipels, avec une production en augmentation de 35% en valeur et un accroissement des terres cultivées de 800 hectares.
Les orientations proposées dans le schéma directeur reposent sur la notion de système alimentaire territorialisé qui privilégie l’agriculture familiale, les réseaux de petites entreprises agroalimentaires et les circuits courts de commercialisation. La transition agroécologique de l’agriculture polynésienne et le développement d’un mode de production biologique sont encouragés.
Avec communiqué