©Cédric Valax

Le projet de loi posant la première pierre juridique du futur schéma d’organisation des transports interinsulaires maritimes et aériens a été retiré de l’ordre du jour de la deuxième séance de la session extraordinaire mardi matin, par un vote conjoint de l’UPLD et du Tahoeraa à 33 voix contre 24 pour le Tapura et ATP. Un nouveau revers pour le gouvernement d’Edouard Fritch qui a fustigé les « manœuvres politiciennes » à l’œuvre pour bloquer son action.

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Encore une fois, ce sont les voix des élus de l’UPLD qui ont fait pencher la balance. Le vice-président, Nuihau Laurey, a reconnu que le gouvernement aurait du mal à faire passer ses textes et même tout simplement à gouverner dans de telles conditions.

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L’élu UPLD, Antony Géros, a répondu en demandant plus de « maturité » à la majorité et en leur rappelant qu’eux-mêmes avaient été dans la même situation ces dernières années et qu’ils en étaient sortis grandis.

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Au travers d’un communiqué de presse, le gouvernement a qualifié ce vote de « manœuvre politicienne au détriment de l’intérêt général ». Le ministre des Transports, Albert Solia, a regretté que ce dossier ait été politisé.

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Antony Géros se refuse à parler « politique politicienne ». Il est resté cantonné au fonds du dossier qui mérite, selon lui, d’être encore discuté.

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Du côté du Tahoeraa, la présidente du groupe à l’assemblée, Teura Iriti, a renvoyé le gouvernement à ses « responsabilités ».

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Autre critiques du camp orange, Sandra Levy-Agami a déploré l’attitude du gouvernement qui, selon elle, refuse les discussions.

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Une nouvelle fois très virulente, l’élue Tapura des Raromata’i, Lana Tetuanui, s’est « insurgée » contre le comportement de ses collègues qu’elle a jugé irresponsable.

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Une fois de plus, les élus indépendantistes ont donc fait la démonstration qu’ils étaient les arbitres au sein de l’hémicycle et qu’ils pouvaient retoquer ou non les textes émanant du gouvernement. Pour le plus grand plaisir du Tahoeraa…