Des dirigeants du groupe Grimaud ont rencontré vendredi dernier le vice-président du Pays, Teva Rohfritsch, pour évoquer la possibilité d’établir un projet aquacole de production de « post-larves » au fenua.
Le groupe français Grimaud, spécialisé dans l’élevage d’animaux à intérêt commercial, s’intéresse de près à la Polynésie française pour établir un projet aquacole. Le groupe Grimaud fait en ce moment une évaluation d’un projet d’implantation d’activités aquacoles sous le nom de Blue genetics. Or la présidence a annoncé lundi qu’une réunion avait eu lieu vendredi dernier à la présidence entre le vice-président en charge de l’Economie bleue, Teva Rohfritsch, et le directeur général de Blue genetics Mexico, Carlos Alberto Pineda Mahr, ainsi que le représentant de Blue genetics Asie, Dries Agneessens.
« Il s’agirait pour la compagnie de produire des post-larves (des larves, vraisemblablement de crevettes, à un stade de développement avancé, NDLR), afin de pouvoir les élever dans un environnement sain et exempt de toute maladie, puis de les exporter vers des pays de production », explique le communiqué de la présidence.
Le gouvernement intéressé
Une perspective qui a visiblement réjoui le vice-président, qui a souligné que l’éloignement de la Polynésie française des principaux producteurs de crevettes dans le monde protégeait des principales maladies des crustacés.
Le groupe Grimaud est une entreprise solide comptant 1 300 employés de plus de 30 nationalités. Il comprend 16 centres de Recherche et Développement en France, 2 aux Etats-Unis, 1 au Mexique, 2 au Brésil et 2 en Chine. Les activités du groupe sont orientées vers les techniques d’élevage des poules pondeuses, des porcs, des crevettes et d’autres animaux d’intérêt commercial.