ACTUS LOCALESPOLITIQUE Le haut-commissaire dément toute immixtion au CESC Antoine Samoyeau 2016-03-22 22 Mar 2016 Antoine Samoyeau Le haut-commissaire, Lionel Beffre © Vaite Urarii Pambrun Dans un communiqué, le haut-commissaire, Lionel Beffre, a répondu mardi aux déclarations du président du groupe UPLD à l’assemblée, Tony Géros, lundi en commission permanente. L’élu indépendantiste avait accusé le représentant de l’Etat d’avoir « appelé » un membre du CESC en pleine commission il y a quelques semaines pour « obtenir de ce membre un consensus sur un vote défavorable » sur la proposition de loi du pays sur la protection de l’emploi local présentée par Richard Tuheiava et rejetée le 3 mars dernier. Démenti formel du haut-commissaire qui affirme que ces propos sont « totalement infondés et mensongers ». Dans son communiqué, le haut-commissaire affirme avoir appris avec « étonnement » les propos tenus lundi par Tony Géros en commission permanente « selon lesquels il serait intervenu auprès du président du CESC dans le cadre du débat sur le projet de texte relatif à la protection de l’emploi local ». Plus précisément, l’élu Tony Géros a déclaré lundi en commission que le représentant de l’Etat avait appelé « un membre du CESC pour obtenir de ce membre là un consensus sur un vote défavorable ». Pour le haut-commissaire, il est d’ailleurs « particulièrement désobligeant, pour l’ensemble des 48 membres du CESC, de laisser croire qu’un simple appel du haut-commissaire serait de nature à influer sur les décisions de cette institution ». Et le représentant de l’Etat de renvoyer au rapport du CESC qui a voté un avis défavorable contre la proposition de loi du Pays de Richard Tuheiava par 32 voix sur 33. Par ailleurs, le haut-commissaire indique qu’il avait demandé à ses services de ne pas siéger lors de ladite séance du CESC « afin de ne pas intervenir dans les débats ». Pour conclure, le haut-commissaire rappelle que la dernière tentative d’un texte sur la protection de l’emploi local a déjà été sanctionné en 2009 par le Conseil d’Etat et que « comme précédemment » il exercera le contrôle de légalité « dans l’hypothèse où le texte serait adopté par l’assemblée de la Polynésie ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)