Le Heiva des écoles se prépare (archives)  © Cédric VALAX

Plus les écoles sont éloignées de la capitale et plus le budget pour participer au Heiva des écoles gonfle. Résultat : certaines écoles ne peuvent pas du tout participer à ce grand événement culturel de l’année.

Annick Hart est directrice de l’école de danse Hula Vahine à Raiatea. Cette année, elle participera, et ce pour la deuxième fois au Heiva des écoles. Un grand rendez-vous pour elle, et les danseuses mais pas toujours évident d’y participer :

Le logement, le déplacement mais aussi l’achat du matériel pour la confection des costumes, bref, pour participer au Heiva, même celui des écoles, il faut des financements. Toutes ces écoles sont confrontées à ce problème, surtout celles des îles. Mais qu’à cela ne tienne, c’est un des évènements phare de la culture. Et pour les élèves y participer, c’est la récompense de presque une année de travail, comme nous le précise Dany Roometua professeur de danse à l’école Hirinaki de Moorea.

Pour éviter que les îles ne soient exclus de ce heiva des écoles, pour Annick Hart la solution est simple :

Montrer leur talent et leur savoir faire à un plus grand nombre c’est cela aussi le Heiva des écoles.