Olivier Kressmann, président du Medef Polynésie ©Cédric Valax
Après la CGPME ce weekend, le Medef de Polynésie est également monté au créneau pour revenir, dans son édito mensuel, sur les différents mouvements sociaux qui touchent depuis plusieurs mois le fenua. Pour le Medef, il n’y a pas de dialogue social mais une simple volonté de blocage des syndicats.
Dans son édito du mois titré « Yes we can… avoir un syndicalisme responsable et constructif« , le Medef Polynésie plaide pour un véritable dialogue social moderne, « celui de la négociation respectueuse et constructive« , indispensable à la relance de l’économie polynésienne, pour l’organisation patronale. Selon le président de l’organisation patronale, Olivier Kressmann, le syndicalisme local a des motivations bien éloignées de cet idéal.
Le patron des patrons appelle à soutenir le « syndicalisme responsable et constructif animé par la volonté de réforme » et demande à mettre un terme « à cette exploitation nauséabonde du dialogue social polynésien à des fins strictement personnelles, politiques affichées ou cachées, matérielles et pécuniaires« . Olivier Kressmann demande par ailleurs la mise à l’écart des syndicalistes : « hors-la-loi jugés et condamnés pour avoir été pris la main dans le pot de confiture des deniers publics… Donc ceux du peuple polynésien ! »
Edito Medef 1er Juin 2015 by Radio 1 Tahiti
