ACTUS LOCALESFAITS DIVERS

Le meurtrier de Taravao toujours en soins intensifs

Au lendemain du tragique fait divers de Taravao, le parquet a demandé une double autopsie de la victime de 26 ans. Le meurtrier, gravement brûlé dans l’incendie du fare OPH où il habitait avec sa concubine, est toujours en soins intensifs à l’hôpital de Taaone. Le couple avait un enfant de trois ans qui est sain et sauf…

On en sait désormais davantage sur les circonstances du terrible drame de Taravao ce weekend. C’est en fait la propre sœur du meurtrier qui a prévenu les gendarmes de la brigade de Taravao dimanche midi. Un peu plus tôt, son frère lui avait demandé de prendre en charge son fils de trois ans pour l’éloigner de la maison. Le couple était connu pour des disputes très fréquentes. Inquiète, la soeur a alors contacté les gendarmes qui sont arrivés pendant que le fare OPH du couple était en train de brûler. Les gendarmes ont pu sortir des flammes les corps du jeune homme de 34 ans et de sa compagne agonisante de 26 ans. Celle-ci n’était pas encore morte quand les militaires sont intervenus. Elle a eu le temps de leur souffler que son concubin avait essayé de la tuer en la poignardant… Mais la malheureuse était brulée sur 90% du corps et a succombé à ses blessures. De son côté, le meurtrier a également été gravement brûlé. Il est actuellement en soins intensifs à l’hôpital de Taaone. Son pronostic vital est engagé et il pourrait être envoyé au service des grands brûlés en Nouvelle-Zélande si son état ne s’améliore pas…

Une double autopsie de la victime

Du côté de l’enquête, le vice-procureur, Michel Bonnieu, a demandé une autopsie de la victime par deux médecins légistes. Les spécialistes rechercheront les causes de la mort, les traces de coups, mais aussi les traces d’alcool ou de stupéfiants. « Il y aura beaucoup de médecine légale dans ce dossier », explique le représentant du parquet. Le vice-procureur a également envoyé des techniciens en identification criminelle (TIC) sur les lieux du crime pour recueillir tous les éléments nécessaires à l’enquête. L’arme du crime n’a pas été retrouvée. Il pourrait s’agir d’un couteau se trouvant dans les décombres de la maison…

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