INTERNATIONALMONDE Le MH17 a été abattu par « un grand nombre de projectiles » Laurent Bitouzet 2014-09-09 09 Sep 2014 Laurent Bitouzet © Reuters © Reuters ENQUÊTE – Les enquêteurs néerlandais ont livré leurs premières conclusions sur le crash de l’avion à la mi-juillet dans l’est de l’Ukraine. Les raisons du crash sont ailleurs. Pas de problème technique, encore moins d’erreur humaine de pilotage. Selon les premières conclusions de l’agence de sécurité aérienne néerlandaise, les raisons du crash du MH17 survenu le 17 juillet dernier sont ailleurs. >> LIRE AUSSI : le reportage de l’envoyé spécial d’Europe 1 en Ukraine sur les lieux du drame Explosion en vol. Selon les enquêteurs, l’explosion en vol, causée par le grand nombre de projectiles à grande vitesse, explique « la fin abrupte de l’enregistrement des données sur les boîtes noires, la perte de contact avec les contrôleurs aériens et la disparition simultanée de l’appareil sur les radars ». Un tir de missile ? Peu d’éléments précis dans les premiers éléments livrés par les experts mardi, mais une assurance : l’avion s’est donc « disloqué en vol », brisé par « un grand nombre d’objets dotés d’une énergie forte » définis comme des « projectiles à grande vitesse » qui auraient « pénétré dans l’avion depuis l’extérieur ». Si la formulation est prudente, elle accrédite la thèse des tirs de missiles, privilégiée depuis la découverte de la catastrophe. Une expertise difficile à mener. Les enquêteurs néerlandais n’ont pas pu se rendre sur lesite où l’avion s’est écrasé en raison des combats entre l’armée ukrainienne et les séparatistes pro-russe de l’est du pays.Leurs conclusions sont fondées sur les informations recueilliespar les boîtes noires ainsi que sur l’analyse d’imagessatellites et de données radar.Ils s’appuient par ailleurs sur des photos de la carlingue montrant de multiples impacts. Selon Tim Ripley, spécialiste de l’armement et collaborateur du magazine Jane’s Defense, ils pourraient provenir d’une charge de « proximité », qui explose près de sa cible. Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)