La semaine du monoi se poursuit ce weekend et jusque ce dimanche, l’occasion de dresser le tableau économique d’un secteur en plein expansion. Des enseignes de cosmétologie à la parapharmacie en passant par les grandes surfaces, le monoi attire depuis quelques années de nombreuses marques, surtout à l’étranger. Et pour cause le marché du monoi se joue à 90% à l’export.
Elles sont 400 marques à avoir flairé le bon filon. Et c’était pas gagné, puisque il y a encore cinq ans, le monoi et les huiles en général n’avaient pas vraiment la côte chez les femmes. Mais depuis deux ans, le monoi synonyme d’essences naturelles, signe un retour en grâce. C’est le fruit d’un fort lobby du groupement Interprofessionnel du Monoi de Tahiti, son directeur : Eric Vaxelaire.
Le monoi ce n’est en effet pas que du solaire et les nouveaux arrivants sur ce marché l’ont bien compris. A l’inauguration de la semaine du monoi, Jérémy Biot, gérant de la société qui produit la marque Tivi Tahiti est encore un micro-producteur, avec à peine 20 000 flacons fabriqués chaque année. Mais il compte bien développer très vite sa société :
En perpétuel renouvellement, avec des mélanges aux huiles locales de certains pays comme l’argan au Maroc ou encore les noix de macadamia pour le Brésil, l’huile polynésienne a encore de beaux jours devant elle.