Après la Suède jeudi, c’est le Pakistan, et donc l’Asie qui a enregistré ce vendredi son premier cas de « Mpox ». Cette « variole du singe » est au centre d’une épidémie africaine qui inquiète de plus en plus les autorités sanitaires mondiales.
On savait que le virus se propageait en République démocratique du Congo, au Burundi, au Kenya, au Rwanda ou en Ouganda. Il semble désormais s’exporter loin de l’Afrique, où plusieurs foyers épidémiques importants sont surveillés depuis déjà deux ans. Jeudi, les autorités pakistanaises ont confirmé l’identification d’un cas chez un trentenaire originaire « d’un pays du Golf ». La veille, c’est un hôpital suédois qui prenait en charge un cas, chez un patient ayant voyagé sur le continent africain. C’est justement face à ce risque de propagation que l’Organisation mondiale de la Santé avait lancée, dans le courant de la semaine, une alerte sanitaire mondiale. L’OMS a demandé aux fabricants de vaccins d’augmenter leur production, et aux autorités nationales de « se préparer » à la découverte d’autres cas dans les jours à venir.
« La confirmation du mpox du sous-type clade 1 en Suède reflète clairement l’interconnexion de notre monde », écrit l’OMS. Il est probable que d’autres cas importés soient enregistrés dans la région européenne au cours des prochains jours et des prochaines semaines ». Plusieurs pays, dont la France et la Chine, ont annoncé le renforcement de leurs contrôles sanitaires aux frontières. Le Mpox, aussi appelé variole du singe, et qui avait déjà été à l’origine d’inquiétudes mondiales en 2022, à la sortie de la crise Covid, est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme et mais aussi entre hommes « via un contact physique étroit », comme le rappelle l’AFP. « La maladie provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées comme des pustules ».