© Vaite Urarii Pambrun

Après quatre semaines de grève, le P-dg de la société Gaz de Tahiti, Georges Siu, accompagné de sa secrétaire générale, Judith Siu, et de l’actionnaire, Daniel Siu, a tenu une conférence de presse lundi après-midi. Il estime que deux des trois principaux points de revendication des grévistes sont « non négociables » et agite la menace du plan social.

Sur les trois principaux points de revendication avancés par ses grévistes, le P-dg de Gaz de Tahiti a annoncé que les indemnités supplémentaires pour quatre retraités de l’entreprise et la demande d’augmentation de l’indemnité prévue en cas d’empêchement temporaire d’un salarié ne sont pas négociables. Il estime que les grévistes peuvent saisir « les instances judiciaires, l’inspection du travail ou le tribunal du travail » s’ils le souhaitent. Georges Siu considère ces demandes comme étant « exorbitantes et déraisonnables » et que leur mise en place se ferait « au péril de l’exploitation de sa société ». Plus encore, Georges Siu ne nie pas que ce mouvement social a des répercussions sur le chiffre d’affaire de la société et dit craindre qu’un « plan social soit envisagé ».

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Depuis jeudi dernier, plus aucune négociation n’a eu lieu. Et le directeur général de la société Gaz de Tahiti affirme qu’il « tiendra longtemps » : « Nous avons de la ressource familiale derrière ».

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Environ 1 400 bouteilles sont remplies tous les deux jours en cette période de grève alors que la demande est de « 2 800 bouteilles par jour« , selon le P-dg.