ACTUS LOCALESSOCIAL Le P-dg de l’Huilerie de Tahiti se défend Tamara Sentis 2015-04-06 06 Avr 2015 Tamara Sentis Grève à l’Huilerie de Tahiti © Tamara SENTIS La majorité des salariés de l’Huilerie de Tahiti sont entrés en grève jeudi dernier. Ils réclament une hausse des salaires, des avantages en nature et la suppression des caméras de surveillance placées dans l’enceinte de l’établissement. Pour la direction, ces revendications sont « indécentes » et « aberrantes ». Après une tentative avortée de négociations, mercredi, avec le directeur technique de la société, Yves Lorieux, 60% des salariés de la société Huilerie de Tahiti ont cessé le travail jeudi. Ce même jour, Patrick Galenon, le secrétaire général de la CSTP-FO (syndicat majoritaire de l’entreprise) évoquait au micro de Radio 1 la non-application des « 14 points » négociés en octobre dernier. Des points de revendication qui portaient notamment sur la revalorisation des salaires et le retrait des caméras de surveillance placées dans la société. Il annonçait également, avec regret, ne pas pouvoir entamer de négociations avant le 23 avril puisque : « monsieur le président directeur général est en vacance je crois, avec le secrétariat ». Radio 1 a contacté Gérard Raoult, le P-dg de la société, qui se trouve bel et bien en France actuellement mais affirme que c’est un déplacement d’ordre professionnel. Il accuse Patrick Galenon de mener une action politique et assure qu’il rentrera sur en Polynésie dans le courant de la semaine prochaine. [zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/04/huilerie01.mp3″ config= »default » playerid= »160089″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= » » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »] « Des demandes démesurées » selon le P-dg. Son directeur technique, Yves Lorieux, va même plus loin et parle de revendications « aberrantes » et « indécentes ». C’est lui qui, en l’absence du PDG, a été mandaté pour négocier avec les syndicats mercredi. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/04/huilerie02.mp3 Une seconde réunion de négociation devrait avoir lieu mercredi ou jeudi prochain, avant le retour du P-dg sur le territoire. A l’heure actuelle la direction affirme que les ventes de la société ne sont pas impactée par le mouvement de grève, « les stocks étant suffisant ». La paralysie concerne surtout la partie production. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)