Le navire de croisière Paul Gauguin, racheté en 2009 par Tahiti Beachcomber SA, navigue dans les eaux polynésiennes depuis 20 ans. En 2018, il fera escale à la presqu’île de Tahiti.
1 300 000 kilomètres navigués dans les eaux polynésiennes en deux décennies. Le Paul Gauguin a fêté son vingtième anniversaire, samedi soir sur le pont supérieur au huitième étage du navire amarré au quai de Papeete. Dick Bailey, le P-dg du groupe Tahiti Beachcomber, propriétaire du Paul Gauguin depuis 2009, se réjouit de la « synergie » avec son groupe hôtelier et confirme l’ouverture d’une escale à Vairao à partir de juillet 2018.
La compagnie, aujourd’hui dirigée par Florence Courbière, est bien notée par les magazines de tourisme, notamment Travel and Leisure, qui l’a primée trois fois sur ces quatre dernières années. Le Paul Gauguin, avec son unique navire de 332 passagers, est toujours numéro un du « Top Midsize-ship Ocean Cruise Lines » sur travelandleisure.com.
« Vingt ans sans aucun incident ou erreur de navigation. Au niveau de la sécurité en mer, c’est une réussite. Au niveau de la satisfaction clientèle, c’est au top. Nous avons des clients qui font 25 ou 30 fois pour faire la croisière. Le niveau de repeat est très élevé », s’est félicité Dick Bailey.
Un dock de 12 000 tonnes à l’étude
De son côté, le ministre de l’Équipement et des Transports interinsulaires, Luc Faatau, a profité de la soirée pour annoncer la volonté du Pays d’investir dans un dock permettant le carénage du Gauguin : « Je sais que vous êtes obligés de vous expatrier pour faire tous vos carénages, parce qu’il n’y a pas de structure dans le pays. C’est pour ça que je vous annonce que nous avons demandé au port autonome d’investir dans ce sens. Nous savons que ces investissements sont extrêmement lourds mais je pense qu’ils sont justifiés parce que lorsque vous partez en carénage, c’est trois mois d’activité en moins dans notre pays. Nous allons donc vous accompagner avec la mise en place de ce dock, qu’il soit flottant ou à sec, mais qui devient de plus en plus nécessaire pour l’activité de croisière », a indiqué Luc Faatau. Pour autant, le directeur du port autonome, Georges Puchon, se montre très prudent au sujet du dock flottant.