ACTUS LOCALESPOLITIQUE Le Pays accepte les embauches de la CPS sur deux ans Valentine BLUET 2015-12-23 23 Déc 2015 Valentine BLUET © Radio 1 Le gouvernement a finalement décidé mercredi d’accepter les embauches à la Caisse de prévoyance sociale (CPS) pour revenir aux effectifs de l’établissement en 2009, avant les restrictions d’effectifs mises en place en application du rapport Bolliet. Seulement, le porte-parole du gouvernement, Jean-Christophe Bouissou, a précisé que ces 23 renouvellements de départs en retraites, 14 créations de postes et 10 recrutements basés sur les autorisations de 2015 seraient « phasées » sur deux ans, contre une année prévue initialement. Pour le gouvernement, ces embauches sont « justifiées » pour le bon fonctionnement de la CPS. Le gouvernement a fini par accepter mercredi les embauches à la CPS. Alors qu’au début du mois, Edouard Fritch affirmait qu’il n’était « pas d’accord » avec le principe de ces embauches, la décision collégiale du conseil des ministres a finalement été celle d’accepter le retour de la Caisse aux effectifs de 2009, mais en différents les embauches sur deux ans. Rappelons que ces 47 embauches sont constituées de 23 renouvellement de départs à la retraites, 14 créations de postes et 10 recrutements autorisés mais non-effectués en 2015. Lundi, le président du Pays avait reçu le directeur de la CPS, Régis Chang, et le président du conseil d’administration de la Caisse, Yves Laugrost, qui avaient défendu le principe de ces embauches. Leur voix a été entendue puisque le porte-parole du gouvernement, Jean-Christophe Bouissou, a affirmé que ces embauches étaient « justifiées » par les besoins de la CPS. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/12/CPS-01.mp3 Le président du Pays demande donc un « phasage » de ces recrutements sur deux ans. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/12/CPS-02.mp3 Reste maintenant à savoir quelle sera la réaction de l’Etat face à cette décision. L’Etat qui avait posé comme condition de son retour au financement du régime de solidarité début 2015 de « dégager des gains de productivité » à la CPS. Au début du mois, le haut-commissaire, Lionel Beffre, avait affirmé que ces embauches n’étaient pas « nécessaires » selon lui. Dans le même temps, une source au gouvernement central à Paris avait affirmé à Radio 1 que ces embauches se faisaient « en dehors des termes du contrat que nous avons pris avec la Polynésie » et qu’avec cette décision les termes de la convention validant le retour de l’Etat au RST « n’étaient plus du tout respectés ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)