ACTUS LOCALESJUSTICE Le Pays demande un milliard pour les « emplois fictifs » Antoine Samoyeau 2015-06-18 18 Juin 2015 Antoine Samoyeau © Radio 1 Jeudi matin, la cour d’appel de Papeete a renvoyé à une date ultérieure le dossier du remboursement de l’argent détourné au préjudice de la Polynésie dans l’affaire des emplois fictifs. La Polynésie, représentée par son président Edouard Fritch, a déposé des conclusions demandant un milliard de Fcfp à la quinzaine de condamnés dans cette affaire, parmi lesquels figurent l’ancien président Gaston Flosse ou encore l’actuel ministre Jean-Christophe Bouissou… Depuis le procès des emplois fictifs devant le tribunal correctionnel en 2011, la Polynésie est « partie civile » dans ce vaste dossier. Le volet pénal de l’affaire a été réglé en juillet 2014 avec les condamnations définitives de 18 personnalités politiques au premier rang desquelles figurent l’ancien président du Pays Gaston Flosse, l’ancien président de l’assemblée Justin Arapari, l’ancien député-maire de Papara Bruno Sandras, les syndicalistes Cyril Le Gayic et Jean-Marie Yan Tu ou encore l’actuel ministre du Tourisme Jean-Christophe Bouissou et l’actuel conseiller du président Fritch, Jérôme Jannot… Mais il reste encore un volet financier à ce dossier actuellement pendant devant la Cour des comptes. Et enfin, il reste à la cour d’appel de Papeete à statuer sur les « intérêts civils » de l’affaire. Il s’agit des sommes demandées par les victimes d’un délit aux auteurs. Ici, s’agissant principalement de détournement de fonds publics, le Pays demande le remboursement des sommes détournées aux personnes condamnées. Concrètement il s’agit des salaires touchés par ces « emplois fictifs » pendant toute la durée de leur activité. Et pour l’avocat du Pays, Me François Mestre, cette somme est aujourd’hui chiffrée à… un milliard de Fcfp ! https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/06/Mestre.mp3 La Polynésie n’ayant déposé ses conclusions que très récemment, cette affaire a été renvoyée jeudi matin à une date ultérieure. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)