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Le Pays fait fermer deux dépotoirs à Papenoo

Le maire de Hitiaa o te ra, Dauphin Domingo © Cédric Valax

Dans un arrêté du 25 octobre dernier, le ministère de l’Environnement a ordonné à la commune de Hitiaa o te ra de fermer ses deux dépotoirs situés dans la vallée de la Papeno’o et exploités sans autorisation. Les déchets inertes seront donc dirigés au CET d’Edwin Turi, moins loin que le CET de Paihoro et donc moins cher pour la commune.

Le ministère de l’Environnement a pris un arrêté le 25 octobre dernier intimant à la commune de Hitiaa o te ra de fermer les deux dépôts de déchets -« un dépotoir encombrant » et un « dépotoir déchets verts »- qui sont exploités sans autorisation dans la vallée de la Papeno’o. Le site devra même être scellé pour éviter que d’autres déchets y soient déposés et que son exploitation continue. Une mise en demeure a été effectuée par le Pays auprès de la commune.

Par ailleurs, un constat a été transmis au procureur de la République. La Direction de l’environnement (Diren) et le tavana de Hitiaa o te ra, Dauphin Domingo, ont été convoqués par la justice pénale qui leur a été demandé de régler au plus tôt cette affaire. Une autre réunion a ensuite eu lieu entre la Diren, le tavana Dauphin Domingo et le directeur de Fenua Ma, Benoît Layrle, pour qu’une solution soit trouvée. Cette solution, c’est « le transport de ces déchets inertes au CET d’Edwin Turi en lieu et place du CET de Paihoro», affirme le directeur de Fenua Ma qui précise que le problème est sur le point d’être réglé au niveau administratif. En effet, le nouveau CET est « plus près et moins cher ». « C’est la première fois que la commune de Hitiaa nous fait une telle demande », poursuit Benoit Layrle. Du côté de la commune, le secrétaire général de Hitiaa o te ra, Jean-Claude Apuarii, précise que « cela reviendra mois cher à la commune ».

Les deux sites qui doivent être fermés devraient maintenant devenir une installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE). Une mesure destinée à protéger l’homme et l’environnement de « ses risques de pollution chimique ou biologique, nuisance sonore ou encore mauvaises odeurs ».