Le gouvernement a réagi jeudi aux déclarations de la Fédération des associations de parents d’élèves (Fapeep) sur la fermeture de la Mutuelle des assurances de l’éducation (MAE). Pour la Fédération, c’est le retrait d’agrément du Pays à la MAE qui a conduit à la fermeture de la mutuelle. Faux, répond le Pays qui explique que « les difficultés de la MAE sont bien le résultat d’un appel d’offres » perdu sur la couverture des enfants ressortissants du RGS, RSPF et du RNS.
Jeudi midi, le gouvernement a réagi à la nouvelle de la fermeture de l’antenne polynésienne de la MAE annoncée et dénoncée plus tôt dans la journée par le président de la FAPEEP, et accessoirement porte-parole du Tahoeraa. Dans un long post sur sa page Facebook, Tepuanui Snow affirmait qu’il n’y aurait plus d’assurance scolaire auprès de la MAE à compter d’août 2019. Les assurances collectives ont en effet pris fin au 1erjanvier et les assurances individuelles seront clôturées en août prochain. Une modification qui concernerait 7 000 élèves. Raison invoquée par le président de la FAPEEP : « du fait de la législation en vigueur en Polynésie française, la MAE n’est plus habilitée à pratiquer des opérations d’assurance sur notre territoire ».
Dans son communiqué, le gouvernement répond en expliquant que « contrairement aux affirmations formulées par la fédération des parents d’élèves de l’enseignement public, les difficultés de la MAE ne sont pas consécutives à un retrait d’agrément du gouvernement mais bien le résultat d’un appel d’offres ». En effet, pour la rentrée 2018-2019, « une consultation a été lancée par la CPS pour arrêter le choix du prestataire d’assurance scolaire pour la couverture des enfants relevant du RGS qui bénéficient du complément familial, ainsi que pour les ressortissants du RSPF et du RNS et ce pour une durée de 3 ans ». Trois offres ont été faites, dont celle de la MAE qui n’a pas fait le poids face à une meilleure offre de GAN.
Le gouvernement termine en précisant que si le retrait de la MAE était confirmé, cela n’empêcherait pas les familles de trouver une assurance scolaire auprès d’autres assureurs pour la rentrée prochaine.