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Le PC sécurité des JO s’installe à l’Ifremer


Les grands locaux de l’Institut de recherche de Vairao accueillent depuis ce week-end le centre opérationnel du Haut-commissariat. C’est de là que sont coordonnées, jusqu’au 5 août, les forces de sécurité et de secours mobilisées pour l’épreuve de surf des Jeux Olympiques. Un PC où vont se croiser policiers, militaires, secouristes, urgentistes, représentants du Pays ou de l’organisation.
 

Le bâtiment avait été préparé de longue date, et même été visité, en août 2023, par le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer Gérald Darmanin, alors en visite au fenua. Ce samedi, le centre opérationnel du Haut-commissariat (PC-COHC) a été activé dans les locaux de l’Ifremer à Vairao. Un site idéalement placé, puisqu’il se trouve à moins de 10 kilomètres du PK0 et dispose, en plus de ses grandes salles normalement utilisées par les océanographes et autres biologistes, d’un accès à la mer bien pratique pour les autorités. C’est donc depuis ce PC que le Haut-commissaire, « directeur des opérations de maintien de l’ordre public et de secours » pour le site olympique de Teahupo’o, assurera avec ses équipes la coordination des acteurs de sécurité, de secours et de maintien de l’ordre pendant la période olympique.

Un PC qui sera en lien « permanent » avec les autres organisateurs des Jeux que sont le COJO et le Pays. « Un des enjeux c’est de se coordonner au mieux avec tous ceux qui s’occupent de la partie sportive, compétitive, festive aussi », rappelle la directrice de cabinet du Haut-commissaire Emilia Havez, qui liste les services qui devraient se croiser dans ce centre opérationnel. « La gendarmerie, la police nationale, les forces armées de Polynésie française, mais aussi la protection civile pour la partie secours, et également des services du Pays, comme le Samu pour la partie aide médicale d’urgence, détaille-t-elle. Et puis pour la coordination, nous avons aussi un représentant de la présidence qui veille à ce que le Pays puisse aussi diffuser toutes les informations qui sont centralisées dans ce PC ».

Le dispositif est donc actif depuis samedi, comme d’ailleurs le filtrage routier à la mairie annexe de Teahupo’o et les contrôles des allers et venues et des activités nautiques sur le lagon. Il s’agit pour l’instant de sécuriser la période d’entrainement officielle des athlètes, qui court jusqu’au 26 juillet. Avant de couvrir les épreuves olympiques elles-mêmes, qui peuvent se dérouler, suivant la météo, entre le 27 juillet et le 5 août. 700 policiers et gendarmes, dont beaucoup de réservistes Polynésiens, sont mobilisés pour l’encadrement de ces Jeux – sans compter la Marine nationale, les sauveteurs et urgentistes, donc – mais les effectifs pourront varier sur la période ou pendant la journée. À l’heure actuelle, c’est le matin, à la mise en place du dispositif de filtrage et de contrôle du lagon que les forces de sécurité sont les plus mobilisées :

Les services de l’État avaient déjà expliqué par le passé que les risques en matière de sécurité – très forts à Paris que ce soit sur des actes de terrorisme, des mouvements sociaux ou des accidents matériels comme des chutes de tribunes – étaient bien moindres en Polynésie. Les autorités craignent surtout des complications météorologiques, qui ne sont heureusement pas entrevues, à l’heure actuelle, par les météorologistes. Côté houle, des vagues surfables en compétition sont attendues dès le weekend du 27 et 28 juillet, avant une baisse de conditions de plusieurs jours, et un probable retour du swell entre le 2 et le 5 août, à la fin de la période olympique.

 

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