Mardi, le « pervers » qui sévissait ces derniers mois aux abords d’une école primaire de Taunoa à Papeete a été condamné à 18 mois de prison dont 12 avec sursis avec l’interdiction de paraître aux abords des écoles. L’homme de 31 ans avait été arrêté fin mai par les policiers de la DSP.

Il y a quelques semaines, le commandant de la DSP, Loïc Hanuse, était intervenu publiquement dans les médias pour calmer les rumeurs qui circulaient autour d’un prétendu enlèvement d’enfants devant une école de Papeete. Une histoire qui tirait son origine d’autres faits bien réels. Le 22 avril dernier, un jeune conducteur avait proposé à une petite fille de 10 ans qui attendait devant son école à Taunoa de monter dans sa voiture. La petite avait refusé et avait ensuite alerté ses parents et la direction de son école. Quelques semaines plus tard, les policiers de la DSP avaient fait le lien avec deux autres plaintes assez similaires et dans la même zone géographique. Cette fois-ci, deux fillettes avaient été abordées par un automobiliste qui avait demandé à l’une d’entre elle de baisser sa culotte… Les policiers avaient donc effectué des surveillances aux abords de l’école et avaient identifié un homme correspondant au signalement donné par les trois fillettes. Interpellé puis incarcéré, le « pervers » a été jugé mardi et condamné à 18 mois de prison dont 12 avec sursis et mise à l’épreuve. Il devra également indemniser les familles des fillettes à hauteur de 300 000 Fcfp et il a l’interdiction de paraître aux abords des écoles…