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L’État présente son « plan de sécurité outre-mer »

©Cédric Valax

Le ministère de l’Intérieur et le ministère des Outre-mer ont présenté lundi à Paris le plan sécurité outre-mer. Un plan séparé en trois grands axes ayant pour objectif « d’assurer une sécurité durable à tous ». Le plan établit 22 mesures qui seront applicables en Polynésie. Le haut-commissaire attend le détail des mesures applicables au fenua.

Lundi à Paris, la ministre des Outre-mer, Georges Pau-Langevin et le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, ont présenté le plan sécurité outre mer. Un plan en 22 mesures afin « d’assurer une sécurité durable pour tous ». Les départements et collectivités d’outre-mer, dont la Polynésie française, sont concernés. L’objectif du plan est clair « prévention et lutte résolue contre toutes formes de délinquance et notamment les violences avec armes, les violences dans la sphère familiale, les agressions sexuelles, les trafics ou le développement de l’économie souterraine ». Trois axes sont établit, le premier concerne « une mobilisation générale et une gouvernance renforcée ». Il est question de la création d’une conférence nationale qui se réunira deux fois par an pour faire un bilan des actions de prévention et de lutte. La deuxième mesure prévoit des inspections générales de la police et de la gendarmerie nationale au cours du second semestre 2016. Le plan souhaite adapter les zones de sécurité prioritaire « afin de mieux cibler les phénomènes de délinquances ». Plus généralement il s’agit d’augmenter la coordination entre la police et la gendarmerie, mais aussi entre les services territoriaux et les services de l’Etat. En Polynésie, on peut déjà compter le conseil de prévention de la délinquance mis en place le 11 janvier 2016.

Le deuxième axe souhaite « élargir les champs de la lutte contre l’insécurité ». Il est notamment question de la lutte contre le trafic de stupéfiants et la détention d’armes à feu en appuyant une fois encore sur les coordinations entre les services. La mesure n°13 prévoit de mobilier le fonds interministériel de prévention de la délinquance pour la jeunesse d’outre-mer.

Le troisième et dernier axe consiste à « adapter les forces aux enjeux sécuritaires ». Il est majoritairement question de renforcer les structures et les effectifs de la police et de la gendarmerie par la modernisation des réseaux de communication, des équipes et des infrastructures.

Le plan de sécurité est applicable à la Polynésie. Le haut-commissaire, René Bidal, attend maintenant le détail des mesures applicables pour le fenua.

Plan Sécurité Outre-Mer