L’Institut de la statistique a publié hier un bilan démographique pour l’année 2017. On y apprend notamment que la Polynésie française a connu en 2017, le plus faible taux de croissance démographique depuis au moins trente ans.
Plus 0,35%, c’est le taux de croissance de la population polynésienne entre 2016 et 2017, c’est l’augmentation la plus faible depuis 1987, selon l’étude de l’ISPF publiée jeudi 24 mai. Population totale qui a atteint selon l’ISPF 276 300 habitants en 2017, soit seulement 950 personnes de plus qu’en 2016.
Au cours des années 2010, la population augmentait de 0,5 à 0,7 % chaque année. Dans les années 2000, le taux de croissance démographique était entre 1 et 1,5 %. Et dans les années 80 et 90, c’était carrément entre 1,5 et 2,5 % de croissance démographique.
Chute de la natalité et déficit migratoire
Ce ralentissement spectaculaire de la croissance démographique est dû à deux facteurs.
Premièrement, la baisse de la natalité. 3820 naissances en 2017, ça fait mille naissances de moins qu’en 1997. La baisse est continue depuis trente ans.
Et secondement, le déficit migratoire, c’est-à-dire qu’il y a plus de départs que d’arrivées, plus d’émigrants que d’immigrants. Le solde migratoire est de moins 1100 habitants en moyenne chaque année depuis dix ans.
Chute de la natalité, et déficit migratoire, voilà les deux facteurs qui expliquent cette croissance démographique en berne en 2017.