« Les ports ultramarins au carrefour des échanges mondiaux ». Un thème abordé cette semaine par la Commission des ports d’Outre-mer réunie à Tahiti. C’est aussi le titre de l’avis voté mercredi en métropole par le Conseil Économique social et environnemental (CESE). Un rapport présenté vendredi matin au CESC en exclusivité par son rapporteur du CESE. Parmi ses recommandations, quelques-unes concernent directement la Polynésie dont la nécessaire modernisation de la gouvernance du Port autonome de Papeete.
Alors que la Commission des ports d’Outre-mer se réuni cette semaine à Tahiti pour parler des mutations du transport maritime, provoquées par l’arrivée de super porte-conteneurs et par l’élargissement du canal de Suez et de Panama, la délégation à l’Outre-mer du CESE s’est auto saisie du sujet en juin 2014. Son avis, « Les ports ultramarins au carrefour des échanges mondiaux », adopté mercredi en métropole a été présenté vendredi en Polynésie française par son rapporteur, Rémy-Louis Budoc. Il fixe les préconisations qui doivent permettre aux ports ultramarins, poumons économiques des îles, de faire face à ces nouveaux défis. Des préconisations organisées autour de quatre grands axes : Conforter les installations portuaires, dynamiser le développement des Outre-mer grâce à leurs ports, renforcer la coopération régionale des ports ultramarins et conforter leur gouvernance. Sur ce dernier chapitre, la Polynésie française est à la traîne et le CESE préconise une modernisation du mode de gouvernance du Port autonome de Papeete, comme l’explique Rémy-Louis Budoc.
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Ministre de tutelle du Port, Albert Solia était présent aux CESC pour entendre ces recommandations. Le message est bien passé et il assure que les réflexions sont en cours même si cela prendra encore un peu de temps.
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Reste que la Polynésie sera confrontée aux autres problématiques engendrées par la mutation du transport maritime. Pour y faire face, le CESE préconise la mise en place d’un Conseil de coordination inter-portuaire avec la Nouvelle-Calédonie et Wallis et Futuna. Le CESC qui recommande également de conforter les installations portuaires en prenant en compte leurs impacts sur l’environnement. Le Port autonome devra nécessairement s’agrandir pour accueillir de plus grands navires même s’il est peut probable que les plus gros puissent s’arrêter au fenua. Manquer le coche pourrait avoir un impact sur le prix des marchandises importés.
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Présentation de l’avis par Rémy-Louis Budoc
Les ports ultramarins au carrefour des échanges mondiaux – séance plénière du 14/10/2015 au CESE