ACTUS LOCALESÉCONOMIEFAITS DIVERSTRANSPORTS Le porte-conteneurs bloqué au large a finalement pu accoster à Papeete Vaitiare Pereyre 2024-10-04 04 Oct 2024 Vaitiare Pereyre Le Cap Jervis a fait son entrée dans la rade de Papeete peu après 11 heures ce vendredi. Bloqué au large depuis mercredi du fait de la panne du remorqueur Aito Nui II, le navire de 264 mètres, qui transporte beaucoup de produits, secs ou frais, destinés au fenua, a finalement été escorté à quai avec l’aide de deux navires de la Marine Nationale. Reste encore a décharger quelques 300 conteneurs avant demain soir, date à laquelle le cargo est censé reprendre la mer. Le troisième essai a été le bon ce vendredi. Le Cap Jervis a enfin pu entrer dans la rade de Papeete alors qu’il était bloqué au large depuis mercredi. Le navire de 264 mètres de long et 32 mètres de large n’a pourtant pas subi d’avarie, mais un des remorqueurs censés l’accompagner dans la passe de Papeete et dans la manœuvre d’accostage au quai au long cours est, lui, immobilisé. Le Aito Nui 2 a été victime d’une importante avarie moteur la semaine dernière. Cette attente, qui a failli se conclure par un saut de l’escale à Papeete, avait inquiété beaucoup d’acteurs économiques à terre. Car comme le précisait Polynésie la 1ere jeudi, le Cap Jervis transporte, à destination du fenua, 280 conteneurs secs et une cinquantaine de conteneurs réfrigérés en provenance d’Asie. Mercredi, le Medef avait interpellé les autorités sur l’urgence de la situation et les conséquences qu’aurait un non-déchargement du navire sur l’activité économique à Tahiti. La Marine nationale et deux de ses remorqueurs, le Maroa et le Manini, ont finalement été mobilisés. Ce qui n’avait pas empêché les deux premières tentatives d’entrée dans la passe d’échouer, jeudi, du fait des mauvaises conditions de houle. Le Cap Jervis a finalement pu faire son entrée dans la rade de Papeete ce vendredi peu après 11 heures. Désormais c’est une course contre la montre qui démarre puisque les équipes manutentionnaires doivent se presser pour effectuer les opérations de chargement et de déchargement. Selon le Medef, environ 700 manœuvres sont nécessaires et le Cap Jervis doit impérativement reprendre la mer demain soir. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)