ACTUS LOCALESMÉTÉO Le pourquoi du comment du phénomène el-niño Valentine BLUET 2015-12-02 02 Déc 2015 Valentine BLUET Dans le cadre des conférences « savoir pour tous », l’université de Polynésie reçoit le chercheur en géographie au laboratoire du CNRS-Criobe, Rémy Canavesio, pour une conférence sur « le phénomène el-niño, mécanismes, conséquences et prévisions pour la Polynésie française ». Un sujet tout à fait propice à l’actualité météorologique des dernières semaines. Une façon de répondre de manière simple et précise aux questionnements de tout un chacun, jeudi à 18h15 en amphi A3. L’idée de cette conférence est de vulgariser les explications du phénomène el-niño afin de comprendre sa nature, ses conséquences, plus particulièrement en Polynésie, et obtenir des éléments de prévisions sur la situation à venir pour les prochains mois. Le phénomène el-niño est un réchauffement anormal des eaux dans la partie équatoriale du Pacifique entre 5° de latitude sud et 5° de latitude nord dans une zone plus au moins au Nord des Marquises. Quand la température des eaux de surface atteint une moyenne supérieure à 0,5° on considère être dans le phénomène el-niño. A l’heure actuelle, les eaux sont supérieures de 3° à la moyenne ce qui est « exceptionnel » selon Rémy Canavesio. Ce phénomène provoque en Polynésie des changements sur « la répartition des précipitations » et aussi « une augmentation du risque de cyclone », comme l’explique le chercheur en géographie. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/12/EL-NINO-01.mp3 L’épisode el-niño de cette année a été annoncé particulièrement fort par Météo France, multipliant les risques de cyclones mais aussi les inquiétudes de la population. Une population qui s’attendait presque à être touchée par un cyclone dès le mois de novembre. Pour Rémy Canavesio, il s’agit surtout d’un problème de « communication et de compréhension ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/12/EL-NINO-02.mp3 Plus précisément, la période à risque se trouve au mois de février. L’anomalie de température observée cette année pousse à 100% la probabilité d’un cyclone. Rémy Canavesio explique qu’il y a même 50% de risque que la Polynésie en subisse plusieurs « d’une intensité au moins également à ceux des années 82-83 et 97-98. » Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)