ACTUS LOCALESJUSTICE Le prêtre de Sainte Thérèse mis en examen Antoine Samoyeau 2019-03-26 26 Mar 2019 Antoine Samoyeau © Radio 1 A la suite d’un appel du parquet contre la décision de placement sous statut de témoin assisté du père Sergio Tefau par le juge d’instruction en charge du dossier, la chambre de l’instruction a décidé mardi la mise en examen du prêtre de l’église Sainte Thérèse pour « agression sexuelle sur mineurs par personne ayant autorité », « corruption de mineurs » et « provocation de mineur à la consommation d’alcool ». Deux semaines après son placement sous le statut de témoin assisté par le juge d’instruction Thierry Fragnoli, le père Sergio Tefau a finalement été mis en examen mardi pour « agression sexuelle sur mineurs par personne ayant autorité », « corruption de mineurs » et « provocation de mineurs de plus de 15 ans à la consommation excessive d’alcool » par la chambre de l’instruction. C’est le procureur de la République, Hervé Leroy, qui avait fait appel de la décision du magistrat instructeur de placer le prêtre sous le statut de témoin assisté et de ne pas transmettre sa demande de saisine du juge des libertés et détention en vue d’une incarcération provisoire. La chambre a donc estimé mardi en début d’après-midi qu’il existait bien, au regard du dossier, des « indices graves ou concordants » visant le prêtre de l’église Sainte Thérèse. En revanche, le père Sergio Tefau n’est pas placé en détention provisoire, mais placé sous simple contrôle judiciaire avec l’interdiction de se rendre au sein de la paroisse Sainte Thérèse, l’interdiction d’entrer en contact avec les plaignants et leur famille et l’interdiction de quitter le territoire de la Polynésie française. Enfin, la demande du parquet d’une mesure d’administration judiciaire tendant à confier le dossier à un autre juge d’instruction n’a pas été retenue par la chambre de l’instruction. Rappelons qu’il y a quelques jours, Polynésie la 1ère avait révélé que le juge d’instruction avait ordonné le dessaisissement de la DSP dans ce dossier au profil de la brigade de recherche de la gendarmerie pour « assurer la sérénité de l’enquête ». Rappelons que cette affaire est partie de la plainte auprès du parquet de deux jeunes paroissiens, via la commission interdiocésaine de recours en cas d’abus sexuels. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)