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Le procès de l’affaire de la SEP renvoyé à février 2022

Le procès de Karl Meuel, ancien président de la Société environnement polynésien (SEP) poursuivi pour des faits datant de 2002 à 2010, et dans lequel sont également impliquées 7 autres personnalités, a été reporté au 7 février 2022.

Dans cette affaire, Karl Meuel comparait pour détournement de fonds publics, prise illégale d’intérêt et corruption passive. Son épouse est également citée à comparaître pour recel des mêmes faits.

Une affaire qui avait été déclenchée par un rapport de la chambre territoriale des comptes en 2009, qui évoquait des « anomalies » et des « atteintes à la probité » commises par Karl Meuel – dépenses personnelles, primes exceptionnelles.  L’enquête préliminaire ouverte par le parquet avait découvert d’autres faits, comme les contrats publicitaires peu orthodoxes passés avec le groupe 2H qui aurait reversé à Karl Meuel des sommes en liquide. Hubert Haddad et son cousin Aimé Haddad, cités à comparaître pour corruption active, étaient absents ce matin. Aimé Haddad, qui n’a pas répondu à la convocation, serait en Israël et fait l’objet d’un mandat d’arrêt international. C’est leur absence qui a justifié la demande de renvoi, acceptée par le ministère public. La nouvelle date d’audience est fixée au 7 février 2022.

L’affaire concerne également l’homme d’affaires Dominique Auroy, ainsi que Jean-Louis Chailly, tous deux pour recel de détournement de fonds publics, et Michel Yonker pour corruption active. La SEP avait notamment acheté du matériel hors d’usage à une entreprise de Dominique Auroy. Quant à Patrick Bordet, ancien directeur du Port autonome, poursuivi lui aussi pour recel de détournement de fonds publics, il aurait été rétribué 500 000 Fcfp par le président de la SEP pour une étude que le ministère public estime fictive.

 

 

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1 Commentaire

  1. simone Grand
    9 juin 2021 à 8h32 — Répondre

    je fus très brièvement PDG de la SEP et ai démissionné car non seulement j’étais fatiguée de dire « non » aux ordres reçus mais aussi parce que je me sentais cernée par des vautours avides d’argent public. Les ordures ménagères n’étaient pas ce qui puait le plus.
    Le résultat en est que je ne me suis pas enrichie du tout.
    Il m’est souvent arrivé de répondre:  » Je n’irai pas en prison à votre place. »
    Je n’ai pas signé les chèques exigés ni approuvés des études inexistantes à 20 millions de FCP.
    Je fus traitée comme une paria du système mais aujourd’hui je vis tranquille.

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