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Le procès Haddad-Flosse a repris ce matin

C’est un Hubert Haddad, affaibli, qui s’est présenté à 8h30 devant le tribunal correctionnel. © Jennifer ROFES

C’est un Hubert Haddad, affaibli, qui s’est présenté à 8h30 devant le tribunal correctionnel. Il a proclamé devant le juge qu’il souhaitait être jugé, malgré le repos de cinq jours préconisé par les médecins après son malaise, lundi dernier, en pleine audience.

L’homme d’affaires a précisé que ses médecins l’autorisaient à être auditionné en respectant certaines conditions : 1h maximum à la barre, en restant assis. Le juge a alors répondu qu’aucun effort mettant en péril la santé de l’homme d’affaires ne serait exigé par le tribunal. Il a aussi précisé que si la situation devenait angoissante, le prévenu pouvait se retirer à tout moment de la salle d’audience.

C’est donc dans un climat tempéré que le procès a débuté avec Hubert Haddad à la barre. Celui-ci a immédiatement déclaré, « j’assume toute mes responsabilités : avoir versé des sommes d’argent au parti du Tahoeraa, avoir aidé financièrement Geffry Salmon en 2006 mais je n’accepte pas de porter le chapeau pour mon cousin Aimé Haddad. Je n’ai jamais versé d’argent à Alfonse Teriierooiterai pour la bonne et simple raison que je ne le connaissais pas et qu’il venait de dénoncer mon contrat publicitaire avec l’annuaire de l’OPT ».

Cet après-midi, il sera question des fameuses enveloppes d’argent liquide, échangées entre Hubert Haddad et Gaston Flosse, par le biais de Michel Yonker le bras droit de l’homme d’affaires, et la secrétaire particulière du sénateur, Melba Ortas. Des sommes versées entre 1993 et 2005 qui s’élèvent à plus de 185 millions Fcfp. En contrepartie, les sociétés d’Hubert Haddad auraient été avantagées pour rafler les appels d’offres des entreprises du Pays, comme l’OPT.

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2 Commentaires

  1. « Le juge a alors répondu qu’aucun effort mettant en péril la santé de l’homme d’affaires ne serait exigé par le tribunal. Il a aussi précisé que si la situation devenait angoissante, le prévenu pouvait se retirer à tout moment de la salle d’audience. »

    En ce qui me concerne c’est l’inverse! Intervenant volontaire dans le dossier, la séance étant supposément publique, je voulais m’installer sur les bancs prévus à cet effet ce mardi 2 octobre 2012 à 14h45 mais le vigile privé, après avoir fait entrer une dame dans la salle et alors que j’éteignais tranquillement mon téléphone, est allé chercher « le major »: un agent en uniforme ayant refusé de dévoiler son identité qui m’a interdit de m’asseoir dans les rangs du public sur ordre de cette même « juge » Marie-Claude PENA »… risquant de vicier le procès hohohohohohoo
    rollstahiti@gmail.com

  2. 3 octobre 2012 à 15h57 — Répondre

    Le président de "la Polynésie française" René, Georges, HOFFERr, le 3 octobre 2012 à 5 h 57 min, a dit:
    Votre commentaire est en attente de modération.
    “Le juge a alors répondu qu’aucun effort mettant en péril la santé de l’homme d’affaires ne serait exigé par le tribunal. Il a aussi précisé que si la situation devenait angoissante, le prévenu pouvait se retirer à tout moment de la salle d’audience.”

    En ce qui me concerne c’est l’inverse! Intervenant volontaire dans le dossier, la séance étant supposément publique, je voulais m’installer sur les bancs prévus à cet effet ce mardi 2 octobre 2012 à 14h45 mais le vigile privé, après avoir fait entrer une dame dans la salle et alors que j’éteignais tranquillement mon téléphone, est allé chercher “le major”: un agent en uniforme ayant refusé de dévoiler son identité qui m’a interdit de m’asseoir dans les rangs du public sur ordre de cette même “juge” Marie-Claude PENA”… risquant de vicier le procès hohohohohohoo
    rollstahiti@gmail.com

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